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Exposition Biskra, sortilèges d’une oasis 1844-2014 – Institut du Monde Arabe, Paris – 2016 – Peinture et Cinéma

18 octobre 2016
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Exposition Biskra, sortilèges d’une oasis 1844-2014 – Institut du Monde Arabe, Paris

Œuvres de Henri Matisse, André Gide, Béla B­artók…

Du 23 septembre 2016 au 22 janvier 2017

Tarifs : de 3€ à 5€
Du lundi au vendredi de 10h à 18h, week-end de 10h à 19h

Institut du Monde Arabe 
1 Rue des Fossés Saint-Bernard
75005 Paris
M° Cardinal Lemoine

www.imarabe.org

Du 23 septembre 2016 au 22 janvier 2017

Henri Matisse, André Gide, Béla B­artók… Tous sont venus chercher l’inspiration à Biskra, aux portes du Sahara. L’historien de l’art Roger Benjamin recontextualise leurs œuvres en convoquant une multitude de documents inédits, dont de nombreuses photographies anciennes. Une lecture post-coloniale qui n’oublie pas les héritiers de ce pan d’histoire.

Corps Autour de 1900, la cité-oasis de Biskra est une station d’hivernage huppée, creuset d’une société complexe. Une complexité dont ses illustres visiteurs disent bien peu dans leurs œuvres.

Celles-ci sont signées Frederick Arthur Bridgman, Maurice Bompard, Marie Caire-Tonoir, Henri Valensi, Maurice Denis, Oskar Kokoschka, Henri Clamens…, on les revisitera bien sûr au fil de l’exposition, dans un contexte élargi : il inclut aussi bien les sources de l’orientalisme en Algérie (Eugène Fromentin, Gustave Guillaumet), que la peinture algérienne de Slimane Becha et Chaouia Noureddine Tabhera.

On prendra aussi la mesure de la société du temps, dans toute sa complexité – cultivateurs, ouvriers et négociants pied-noir, dignitaires algériens et militaires français, marchands mozabites et artisans juifs, danseuses Ouled-Naïl, travailleurs et musiciens noirs, Bédouins et maîtres des caravanes de dromadaires.

Tout comme on découvrira la Biskra traditionnelle et touristique, son architecture, et toute la richesse de la photographie « saharienne » et du fonds des stéréoscopes aux Kodaks destouristes et militaires.

Un parcours qui fait la part belle à la « sensibilité d’avant-garde », enrichi d’extrait de films évocateurs de l’ancienne Biskra et bercé d’archives sonores d’exception : les enregistrements réalisés par Béla Bartók en 1913.

L’exposition s’articule en cinq grandes sections. Celles-ci sont organisées autour de deux « kiosques » consacrés à la musique et au cinéma.du texte

[© Source texte: communiqué de presse / Visuel: Affiche]

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