Exposition Baraka – Bault, Popay et Max Tetar – galerie Celal
Exposition Baraka Œuvres de Bault, Popay et Max Tetar Du 7 au 29 juillet 2016 Du mardi au samedi de 14h à 19h Entrée libre Galerie Celal |
Jusqu’au 30 juillet 2016
Trois pirates urbains qui œuvrent à la mise en poésie du monde. Bault et son bestiaire totémique, Popay et ses immeubles organiques, Max Tetar et ses infinis minimaux ! Pirates et chamans de la cité pour notre plus grand plaisir. Avec ‘Baraka’, nous vous invitons à un voyage où les œuvres conjuguées de ces trois artistes nous transportent dans des mondes fantastiques emprunts d’humanité. Bault Vit et travaille à Paris. Artiste et graphiste indépendant. Aveyronnais d’origine, BAULT s’initie au graffiti en 1997 et entre à l’école des Beaux-Arts d’Avignon puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg (DNAP/DNSEP). Bault peint sur des murs des figures qui forment le vocabulaire d’un nouveau type de communication symbolique urbaine. Chimères du coin de la rue, elles évoquent la polyphonie des sociétés en mutation. Dessin frénétique aux entrelacs savants, ombrages en taches et giclées de spray, le style est unique. Artiste muraliste parmi les plus originaux de la scène parisienne, ses nombreuses réalisations et collaborations font de Bault une figure incontournable de la place, un Street Art Insider. Bault peint en atelier, il cherche dans le dépouillement de taches organisées sur des supports bruts des occultismes signifiants. Sur de grandes toiles enduites de noir mat, il grave, comme sur une table d’écolier, des corps-paysages oniriques. Les outils du peintre trouvent vie, peuplant des masques primitifs où se mêlent bois, papiers déchirés, clous, proches d’un art brut/al que Bault a découvert en Haïti. L’économie des médias comme de l’écriture accroît l’efficience de la perception des signes essentiels d’une anthropologie de l’altération. Traçant un chemin entre les arts premiers contemporains, Bault est un artiste Outsider. Paradoxal et prolixe par la diversité de ses pratiques et de ses territoires d’expérimentations, Bault s’exprime dans une grande variété de supports et médias. Il passe de la rue à l’atelier et de l’atelier à la rue, Insider et Outsider. Popay Artiste réellement à part dans le monde du graffiti parisien, Popay élabore des fresques baroques, entre contes de fée et hallucinations. Son inspiration va de Jérôme Bosch à la peinture espagnoles , de Combas à Erro de Crumb à Jimmy Hendrix. Il nous livre une peinture entièrement réalisée à l’aérosol, traitée cependant à la manière classique, par glacis successifs. Une élaboration lente ou les univers se complexifient donnant lieu dans ses abstractions à des végétations agglutinantes, fonds marins ou forêts imaginaires ou disparaissent et réapparaissent une multitude de personnages semi humains, lutins, faunes imaginaires. Ses toiles figuratives sont de véritables voyages futuristes, imaginaires, baroques. L’on y plonge comme dans un tableau de Bosch ou chaque portion de l’œuvre est un sujet à lui tout seul. Max Tetar Artiste né en 77. Mon travail se situe entre la peinture et l’écriture automatique, le tag, l’art brut, la peinture gestuelle, l’art primitif, l’art aborigène, etc… Je recrée des rituels de peintures, des gestes d’écritures ou de peintures non réfléchis et spontanés, guidés par la gestuelle du corps qui trace et de la surface qui reçoit. L’approche intellectuel de mon travail intervient en amont pour nourrir mes rituels d’influences, d’images, de systèmes d’écriture (pictogrammes, idéogrammes, calligraphies, cryptogrammes etc..). J’essaie de rester le plus fidèle possible à mon instinct lors de l’acte de peindre, pour retranscrire au mieux un caractère primaire ou primitif. [Source texte : communiqué de presse] |
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