0 Shares 1773 Views

Exposition « Arrière-Mondes » – Galerie Odile Ouizeman

20 janvier 2017
1773 Vues
thumb

Arrière-Mondes

Œuvres de Mireille Blanc, Emmanuelle Castellan et Florence Reymond

Du 3 au 25 février 2017

Vernissage le 2 février de 18h à 21h

Galerie Odile Ouizeman
10/12 rue des Coutures Saint Gervais
75003 Paris
M° Saint-Sébastien – Froissart

www. galerieouizeman.com

thumb copieDu 3 au 25 février 2017

A l’occasion des 10 ans de la résidence Chamalot, Mireille Blanc, Emmanuelle Castellan et Florence Reymond investissent la galerie Odile Ouizeman, pour une variation sur les « arrière-mondes ». Au contraire de Nietzsche qui fustigeait l’arrière-monde et n’y voyait qu’une illusion issue de la « souffrance et de l’impuissance », empêchant l’Homme de s’accomplir dans le monde sensible, les œuvres des ces trois artistes revendiquent et offrent un espace-autre.

Les arrière-mondes de Mireille Blanc évoquent les années 80, le charme suranné des napperons de dentelles et des objets de vide-greniers. Utilisant des images trouvées au hasard des brocantes et des albums de famille, elle les retravaille et les peint ensuite. En changeant le cadrage, c’est notre perception des objets représentés qui s’en trouve modifiée. Pas tout à fait abstraites, plus vraiment figuratives, ses images font appel à notre mémoire et nos souvenirs, telles les résurgences d’un passé familier.

Les peintures d’Emmanuelle Castellan révèlent un univers fragile et poétique construit autour du vide et de l’émergence. Les motifs dispersés sur la toile rythment l’espace qui semble se propager hors du tableau. Des lacérations, des déchirures viennent troubler le calme de ces espaces et invitent à s’interroger sur l’arrière de la toile. Ses images invitent à l’introspection et la méditation, laissant à chacun le soin de s’immerger dans son arrière-monde.

Florence Reymond cherche à retrouver dans ses toiles la liberté de l’enfant. Ce monde de l’enfance où toutes les choses paraissent démesurées provoque une vision déformée de la réalité. Florence Reymond « déplie » ce monde sur ces toiles : les meubles s’y déploient comme des morceaux de papier, l’espace est incertain, ni intérieur ni extérieur, et on finit par se perdre dans le jaune solaire de cet autre espace, de cet arrière-monde, écho de notre propre enfance.

Arrière-monde ou espace-autre, l’exposition devient une échappatoire du quotidien, une porte vers un temps suspendu, ouverte à tous les « hallucinés de l’arrière-monde »[1]

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Février

[Source texte et visuel : communiqué de presse ]

Articles liés

“Tant pis c’est moi” à La Scala
Agenda
83 vues

“Tant pis c’est moi” à La Scala

Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
Agenda
98 vues

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête

C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
121 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...