Exit – Festival International – Maison des arts de Créteil
Exit – Festival International Tous les spectacles du festival : 50€ Réservation au 01 45 13 19 19 Maison des Arts de Créteil |
Du 27 mars au 12 avril 2014
Pour sa 21e édition, le festival Exit convoque le meilleur de la scène artistique contemporaine. Immersif, Exit pose un regard percutant sur la production artistique contemporaine. L’édition 2014 fait la part belle à l’exposition Micro Macro, aux performances à la danse et à la musique. Programme :
Du 27 mars au 12 avril 2014 L’infini n’a de cesse de nous fasciner, qu’il soit petit ou grand. Ses représentations comme ses perceptions ont été dernièrement bouleversées par le numérique. Aujourd’hui, les données sont reproductibles sans limite et la miniaturisation des processeurs augmente en permanence nos capacités. En conséquence, notre appréhension du monde augmenté remet perpétuellement en jeu les échelles. Nous sommes tous habitués à nous propulser au sein de vues satellites et à parcourir le globe en quelques clics jusqu’à l’inexploré… Les progrès scientifiques, en accélération comme toute la société, bénéficient des effets de la circulation instantanée des données et de capacités de calculs toujours plus puissants. Le web accueille de nouveaux microprocesseurs connectés à chaque instant et donne accès à un champ d’exploration exponentiel. En quelques années, de nouveaux infinis sont apparus et sont eux-mêmes pris dans une expansion incontrôlable. L’exposition Micro Macro s’intéresse à ces phénomènes contemporains, au travers d’un parcours d’oeuvres d’artistes internationaux. Horaires : Visites guidées du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h
Du 27 mars au 5 avril 2014 à partir de 18h Avec cette installation, Temporary Distortion offre une performance longue durée, six heures durant avec musique live, texte et vidéo mis en scène dans un couloir clos de 2 sur 7 mètres de long. Les spectateurs regardent la performance à travers les doubles miroirs installés sur toute la longueur des murs. Ils sont libres d’aller et venir pendant la représentation. Le son arrive à travers des casques disponibles à côté des fenêtres. Tous les instruments (batterie comprise) sont électroniques et branchés sur le signal audio envoyé dans les casques. Aucune autre forme d’amplification n’est employée.
Du 27 au 29 mars 2014 à 19h30 Découvert et présenté en 2009 à la Maison des Arts lors du festival EXIT, le metteur en scène argentin, Claudio Tolcachir, fait partie des artistes dont on décèle d’emblée le caractère unique, le climat singulier de son univers artistique. Après le récit chaotique de l’attachante et déglingée Famille Coleman, des élans tumultueux et des faillites des personnages de El viento en un violin, il poursuit son observation des êtres en humaniste bienveillant et lucide. Emilia porte en elle l’incroyable flamme de ces parcours de vie, fragiles et puissants à la fois, où le hasard, la mémoire et l’oubli, la vitalité et l’espoir s’entrecroisent pour dessiner et redessiner encore une histoire, celle de vies qui se rencontrent en lisière de la réalité et de l’imaginaire
Le 27 et 28 mars 2014 à 21h Ce soir l’avenir est à vendre. Vous n’en donnerez pas cher. Pourtant quoi de plus imparfait que le présent ? Le passé peut-être, avec ses oripeaux poussiéreux. Effets sonores et optiques, rythme heurté, jeux d’ombres et d’éclairages, apparitions, déclamation, tout se joue sur scènes. Le pluriel est important. Podium, tribune, tréteaux de théâtre, plateau de festival, piédestal : c’est là que le temps se matérialise, à la vitesse de la lumière. Il y a un sens de lecture, qu’il faut essayer de suivre. Chronologique absurde. Il la manifeste en peignant à la main des slogans de protestation sur d’immenses banderoles de coton. « Hier ne meurt jamais » ; « Le bon vieux temps » ; « Je ne regrette rien » … : ces banderoles servent de décor à cette tragique comédie musicale dans laquelle l’artiste a embarqué performeurs, acteurs, danseurs, chanteuse… tous ralliés à son impératif implacable : « Du futur faisons table rase ». Ou pour le dire autrement, ne soyons pas nostalgiques de demain.
Le 1er et 2 avril 2014 à 20h Une collaboration entre deux artistes, en particulier entre un danseur et un musicien reste un processus formidablement difficile et intéressant. Comment garder la spontanéité du premier instant ? Est-ce que la pièce pourra être chorégraphiée du début à la fin ? Pour Hauschka, le pianiste, ce travail de complicité avec Edivaldo, le danseur, consiste à définir les contours du spectacle afin de créer précisément les meilleures conditions possibles pour leur improvisation. Hauschka envisage cette performance comme une expérience de dilettantisme, de spontanéité partagée où chacun des interprètes rendrait possible l’apparition d’éléments de surprise, d’erreurs, capables de changer la direction du projet, de créer quelque chose d’inattendu : les bases naturelles de la danse et de la musique improvisées. Selon Hauschka, cette performance s’appuie aussi sur le concept «d’humanisation de la musique électronique», instillant des micros défaillances dans l’interprétation, capables de rendre le moment d’improvisation encore plus beau, plus attractif, capable de faire rayonner ce moment de partage entre les 2 interprètes et le public.
Le 1er et 2 avril 2014 à 21h Ancien danseur de la Rambert Dance Company et de la Wayne McGregor – Random Dance, Alexander Whitley est aujourd’hui un chorégraphe affilié au Royal Ballet. Il appartient à ce courant virtuose de la danse britannique élaborant son esthétique et ses enjeux sur la question des nouvelles technologies au service des arts chorégraphiques. Sa danse est pure, technicienne, très exigeante.
Le 4 et 5 avril 2014 à 19h30 Depuis 2008, le graffiste artiste Vincent Glowinski (alias Bonom) travaille avec l’artiste des médias Jean-François Roversi à un équivalent sur scène de ses fresques de rue. Dans Méduses, les danseurs-dessinateurs marchent dans la semi-obscurité sur une surface sombre. Ils sont entièrement peints en blanc et faiblement éclairés par une lumière fluorescente. Peu à peu une forme apparaît. Dans Méduses, c’est l’impression du corps lui-même qui génère les formes représentées. Parfois, le dessin s’anime, devient le véritable chorégraphe et impose un rythme aux corps des danseurs. Puis, de nouveau, un mouvement libre sans intention figurative permet d’interpréter des structures visuelles, de l’étrangement reconnaissable à l’abstrait. La trace, vestige furtif du temps et du rythme dansé, perpétue et étire l’instant. Méduses a été créé avec le conseil artistique de Wim Vandekeybus.
Le 4 et 5 avril 2014 à 21h À la suite de nombreux stages et afin de répondre aux désirs pressants de plusieurs d’entre eux, les Chiens de Navarre ont décidé de proposer leur premier objet véritablement chorégraphique. Mais de peur d’être reconnus, ils danseront masqués. C’est tout un cortège de vieillards qui se mettent à errer, danser, se tripoter sur nos plus beaux tubes de variétés. Un dernier tour de piste sur le dancefloor ou un égarement dans le local de stockage. Pathétique et ordurier. Etrange et émouvant.
Le 4 et 5 avril 2014 à 22h15 Pop électro mutine pour ce set un peu mystique, hypnotique et ludique. Dès les premières notes, Tim & Puma Mimi irradient de leur complicité joyeuse. «Electro-iconoclastes», ils redessinent les codes du genre mâtiné de pop acidulée. Dans la lignée de Stereo Total ou des Soeurs Winchester, Christian Fischer (Tim) et Michiko Hanawa (Puma Mimi) inventent un chemin imaginaire entre Tokyo et Zurich, entre climat sonore des premiers jeux vidéos, spectre musical pétillant et méli-mélo d’instruments insolites du concombre à la flûte traversière… ou comment la pop est devenue comestible ! Le 5 avril à 22h15 : Swiss Made Music : Steev Lemercier (LIVE) + Tim & Puma Mimi (LIVE) + Dav ID De Tscharner DJ |
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