Eurockéennes de Belfort 2013

Dans la mythologie des festivals, Woodstock et l’Ile de Wight occupent une place de choix. Ces grand-messes hippies, l’hymne américain joué par Hendrix au lever du jour, tout ça… Vingt ans plus tard, l’idée refait surface lorsque le Territoire de Belfort lance son projet de grand rassemblement musical. Nous sommes en 1989, année du bicentenaire de la Révolution française que l’on fête donc en compagnie de Jacques Higelin, Elvis Costello, Noir Désir, Nina Hagen et plusieurs autres.

Au sein du plus petit département de France, on comprend vite qu’un festival réussi peut être une chance. Un indicateur de bonheur. Territoire de Musiques, association qui prend les commandes de l’organisation, tente alors le pari de la création et de l’imagination au pouvoir…

Rapidement, la presqu’île du Malsaucy accueille des noms de légende : Santana, Bob Dylan, Lou Reed, James Brown, Page & Plant… En moins de dix ans, la carte de visite a de quoi impressionner les plus réticents.

Les Eurockéennes s’affirment comme un rendez-vous obligé. Pas seulement pour les amateurs de musique. Dans les coulisses de l’accueil VIP, on vient parler affaires, politique… C’est fou tout ce qui se passe dans la grande marmite musicale !

Mais un festival, comme son nom l’indique, c’est d’abord une fête. Même les pieds dans la boue et rincé de trois jours, le spectateur lambda parvient à s’extasier lorsque David Bowie irradie de sa présence l’édition 1996. En 2001, un violent orage provoque l’évacuation du site ? Qu’importe : la foule est encore plus nombreuse le lendemain pour acclamer Ben Harper. 2012 : on coupe le jus sous les éclairs et des trombes d’eau, mais le public reste en admiration pour The Cure.

Ainsi, le miracle eurockéen se répète. D’édition en édition. Avec ses coups d’éclats. Les Eurocks comptent parmi les premiers à avoir programmé Oasis, Blur, Jeff Buckley, Radiohead, Muse, Lenny Kravitz, Gossip, Amy Winehouse, Coldplay, Rammstein, The Black Keys… ou encore Alabama Shakes et Lana Del Rey. On y a vu passer d’authentiques stars comme Depeche Mode, Pretenders, Nick Cave, Iggy Pop, Björk, ZZ Top, Metallica, PJ Harvey… On a assisté à l’avènement du hip-hop (de NTM à Cypress Hill en passant par Kanye West) et à l’éclosion de la mouvance electro : Daft Punk, Chemical Brothers, Birdy Nam Nam, Vitalic, Yuksek… On a même pris dans les gencives en 2011, le parfait concert coup de poing signé Queens Of The Stone Age.

Il y a tant de souvenirs qu’un trop bref coup d’oeil dans le rétro ne suffit pas. En 25 ans, la presqu’île du Malsaucy aura vibré jusqu’à se détacher du reste du monde. Car ici, aux premiers jours de juillet, on retrouve chaque année des petits malins qui pressent sur « On » avant de pousser le volume… Toujours plus fort. Et plus longtemps. D’ailleurs pour leur 25e, les Eurocks ne s’offrent-elles pas un quatrième jour ?

JEUDI 4 JUILLET (ouverture du site de 18h à 2h

VENDREDI 5 JUILLET (ouverture du site de 17h à 3)

ARTS DE RUE : LES GRANDES PERSONNES DE BOROMO | STAND 2000 | LES BIGBRÔZEURS | LES CADRES

SAMEDI 6 JUILLET (ouverture du site de 16h à 3h)

ARTS DE RUE : LES GRANDES PERSONNES DE BOROMO | STAND 2000 | LES BIGBRÔZEURS | LES CADRES | LES VERNISSEURS

DIMANCHE 7 JUILLET (ouverture du site de 15h à 1h)

Billets à la journée : 45 euros (free camping)
Pass week-end : 79 euros
Pass 3 jours : 102 euros
Pass 4 jours : 129 euros