« Entre la mémoire et l’oubli » – José Pirès – Galerie Jansen
La galerie Jansen est heureuse de présenter les dernières créations de José Pirès du 20 septembre au 25 octobre 2018. José Pirès dessine, peint, sculpte, grave et illustre depuis sa formation à l’institut OBERG de Rio de Janeiro puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.
Fasciné par les empreintes mythiques du passé, José Pirès déconstruit puis aménage les éléments dans un désordre qui trouve son sens par une harmonie des couleurs.
Il traite fréquemment de leur caractère emblématique face à leur évolution et leur utilisation populaire.
L’iconologie cultuelle et fantastique se retrouve modernisée par le trait qui dépasse la mémoire de son académisme et par l’utilisation sublimée de la couleur.
Les traditions et symboles mythologiques s’actualisent pour devenir de réelles allégories
contemporaines et l’expérimentation graphique, qui amorce tout travail sur support, est un prélude nécessaire à ces productions.
En 1435, un des premiers théoriciens, Alberti, définissait l’art comme une fenêtre ouverte
sur le monde ; c’est précisément cette ouverture que la galerie Jansen veut mettre en
lumière. L’exposition “Entre la mémoire et l’oubli” est une introduction globale à la
conception de l’art selon José Pirès.
Dégagées de leur accent subjectif, les oeuvres présentes témoignent directement d’un
inconscient étoilé en impliquant la matière dans un tournoiement d’émotions brutes et
vives.
L’exposition est représentative de la maîtrise technique de l’artiste sur une pluralité de
mediums : papiers, cartons, toiles, fer …
Interrogeant sans cesse la beauté de l’interstice, de l’entre deux, les oeuvres sont de réelles
fenêtres ouvertes sur notre imaginaire poétique.
Biographie de José PIRÈS
Né à Nîmes le 15 février 1955, d’origine franco-brésilienne, José PIRÈS a reçu une formation à l’Institut OBERG de Rio de Janeiro où il y apprend un langage basé sur l’évacuation de toute superficialité au profit de l’expressivité du trait, qui aujourd’hui encore est à la base de son travail.
De retour à Nîmes, il poursuit ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et y fait la rencontre de maîtres comme Claude Viallat, Yves Reynier et Jean-Marie Granier. A partir de 1980, il sera l’assistant de Gérard Fromanger.
José Pirès développe peu à peu une oeuvre basée sur les techniques mixtes à partir de collages, découpages, cartons, pochoirs et affiches tout en gardant un goût prononcé pour les traces culturelles et objets cultuels du passé. Mythes, signes et symboles font partie intégrante de son oeuvre à visée poético-philosophique, toujours à mi-chemin entre la mémoire et l’oubli. José Pirès installe dans ses tableaux impressions et sensations affinées de manière quasi inconsciente mais il ne franchit pas pour autant le pas de l’abstraction : ses compositions se rallient, au contraire, volontiers à une scénographie assez théâtrale.
En 2010 José Pirès reçoit officiellement la distinction du titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
« Pour José Pirès, la nature est cette forêt dont parle Baudelaire.
On y avance le long d’une route qu’ont fréquenté des artistes comme Odilon Redon, Chagall ou certains surréalistes pour qui l’art n’est pas que matière, mais une errance réfléchie dans le dédale du tréfonds. » René Pons
Vernissage le jeudi 20 septembre 2018 de 17h30 à 21h.
[Source : communiqué de presse]
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