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Enfin la fin – Étoile du Nord

6 mars 2014
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Enfin la fin

De Peter Turrini

Mise en scène de Jean Macqueron

Avec Christophe Garcia

Du 4 au 19 avril 2014
Le mardi, mercredi et vendredi à 20h30
Le jeudi à 19h30
Le samedi à 17h

Tarif plein : 15 €
Tarif Voisin-Voisine : 8 €
Tarif unique : 10 €

Réservations en ligne ou par tél. 01 42 26 47 47

Durée : 1h

Étoile du Nord
16, rue Georgette Agutte
75018 Paris
M° Guy Môquet ou Porte de Saint-Ouen ou Jules Joffrin
 

www.etoiledunord-theatre.com

Du 4 au 19 avril 2014

Du chiffre au nombre, de 1 à 1000, un homme fait le compte de sa vie. Cette comptabilité, cet étrange moyen de nous conter son existence, se conclura par son suicide, nous annonce-t-il.


Le problème est posé d’emblée : « Enfin la fin » est le récit entièrement vrai et entièrement faux du déroulement d’une vie et d’un amour tout entier continu dans cet espace clos de 1 à 1000. Au cours de son récit, il est tout et son contraire, comme nous tous il est…une personne et cent mille.

“Enfin la fin” est le dernier monologue d’un homme qui parfois se regarde jouer, parfois s’invente un public imaginaire, un homme dont la folie le fait s’égarer dans son imaginaire qui rejette le quotidien et fait sécession avec lui-même.


En pleine perdition, ce qui le fait tenir jusqu’à la fin est la volonté de respecter l’engagement qu’il a pris avec le public : « Je vais compter jusqu’à mille et me tirer une balle dans la tête. » A partir de ce moment, il sait qu’il nous tient (nous le public) car il a éveillé deux de nos sentiments les plus forts : notre commisération (nous voulons l’empêcher de se tuer) et notre cruauté (la soif du sang qui nous fait désirer qu’il meure).

La note d’intention du réalisateur :

Le monologue représente pour moi une figure idéale de la représentation, en ce sens qu’il va au cœur de ce qui constitue le théâtre : un lien direct entre un interprète et un public, autrement dit et paradoxalement un parfait dialogue.

Il offre au comédien le temps et les arguments nécessaires pour lui permettre de faire la démonstration sans trucage de sa capacité de mentir, séduire, émouvoir et parfois enseigner un public qui, par la situation exceptionnelle provoquée par le théâtre (un rassemblement de personnes qui ne se connaissent pas, réunies à la même heure, dans un même lieu), est à sa merci durant une heure et demie.

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