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Embrassez-moi de Thierry Samitier au Théâtre Les feux de la rampe

14 octobre 2009
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Thierry

 

LE SPECTACLE
One man show théâtral humoristique et continu, Embrassez-moi ! est une giclée d’air pur qui confirme que le principal obstacle à nos rêves, nos besoins et nos attentes, c’est nous-même.
Le personnage impose sa vulnérabilité dans une suite de situations que l’on peut qualifier de vitales. Vitales parce qu’elles mettent en jeu son besoin d’être approuvé, reconnu, aimé.
C’est la singularité de l’univers et du spectacle : la façon dont le personnage s’expose au monde dans des situations communes. La façon dont il accepte de demeurer désarmé, sans réponse, et dont il l’assume. L’honnêteté avec laquelle il le fait, qui relève souvent du kamikaze en dépits de la simplicité de l’action… ou comment rester nu dans une pudeur pleine de distinction.
Il dispose de l’éveil poétisé et enfantin que nous aimons chez Woody Allen ou Jacques Tati : une caractérologie d’enfant dans une conscience d’adulte, ou plutôt l’inverse.
Le personnage crédibilise l’inconcevable par une naïveté hypnotique ou décrédibilise l’évidence que nous avons tous vécu.
Lorsqu’il calfeutre sa vulnérabilité, il résiste à ce qu’il est et se noie dans sa problématique: avidité d’amour, de reconnaissance ou de pouvoir. Quelle que soit la situation proposée.
Et la situation c’est sa vie.

 

THIERRY SAMITIER
Auteur et acteur
Vous l’avez peut-être entrevu, perdu dans sa chemise à carreaux rouges et blancs, devant les derniers dinosaures : « Bonjour John Mac Enroe. Heuuu… Thierry Samitier, Cergy Pontoise. Moi la question qui m’interroge… ». Sagittaire longiligne qui maîtriserait totalement la communication contemporaine avec un décalage à peine perceptible, mais complètement évident.
Thierry Samitier a d’abord été économiste dans un centre de prévisions conjoncturelles, mais il aimait Prévert, parfois Bénabar, souvent Apollinaire. Chopin le soir. Il écrit d’abord des chansons, des poèmes, mais cultiver la blessure, ça le gave ! Il la transforme, la travaille, la détourne, s’en sépare jusqu’au détachement, au sourire.
Les chansons se transforment en sketches, premier « One man show », Je mourrais pour toi si j’en avais les moyens (Comédie de Paris, Théâtre Trévise, 1er prix aux Devos de l’humour, festivals de Tournon, Villars de Lans, Rochefort, La Baule, Saint Gervais) premières vagues… légères. Kader Aoun (auteur et metteur en scène de Jamel Debbouze) l’impose à Canal+ pendant le dernier round de la dernière heure de Nulle Part Ailleurs.
Dans sa chambre aux lampions rougeoyants, pas loin du Moulin Rouge, mi bobo mi baba, il écrit ses premières comédies : Ta gueule, je t’aime, et Concessions près du pont Mirabeau où coule la Loire (pardon je n’ai pas mes lunettes).

Ta gueule, je t’aime : Miroir décalé de l’impossibilité amoureuse, poétisation de tous les probables, déchirements répétitifs mais toujours hilarants.
Concessions : territoire de toutes les lâchetés professionnelles masquées par une humanité réelle, évidente, toujours à cheval entre les pièges de l’ego et la lumière de l’amour inconditionnel.
L’univers est dense et fragile, multiple et contradictoire, comme peut l’être la vie. Le comique n’y est jamais expliqué ni porté. Il repose sur une sincérité d’une efficacité redoutable. Les personnages deviennent touchants par leur besoin d’approbation, de reconnaissance, qui les rend souvent maladroits, toujours drôles. La poésie déchire le quotidien. Le regard est d’une naïveté lucide, toujours vif, parfois détaché, jamais désabusé.
Parenthèse ou vacances ? Chez Guillaume Durand (Campus – France2) il dresse trois portraits, léchés eux aussi, de Sollers, Dantec et Bernadette Chirac.
En 2004, sa première pièce Ta gueule, je t’aime, saluée par la presse, est lancée à la Comédie de Paris avec Marie-Sohna Condé, la comédienne étoilée. C’est dans cette énergie simple et ancrée, que frétille sa seconde pièce au Sudden Théâtre l’année suivante, loin des gros boulevards, des quartiers branchés, de Nice et d’ailleurs, tout près du Sacré Choeur.
Ta gueule, je t’aime (éditée à l’oeil du Prince – actuellement en cours de traduction) est reprise aux cours Florent ainsi que par diverses compagnies de théâtre en France.
Concessions vient d’être sacrée meilleure comédie au festival « Le noël de la Comédie » à Lyon.
En 2006, il écrit, réalise et interprète son premier court métrage : Hold up qui vient d’être sélectionné à Ciné sans filet (Limoux) – au Prix de Court à Lausanne (Suisse) – Rouyn Noranda (Canada) – à DaKino (Bucarest) – au Schwenninger Short Film Festival (Allemagne) – ainsi qu’au Brooklyn Int’l Film festival (E.U.).
Avec Embrassez-moi !, un one man show théâtral très personnel, voire intime, Thierry Samitier revient à ses premiers amours.



Embrassez-moi
Thierry Samitier

 

Mise en scène : Françoise Falck
Musique : Thierry Ganchou

 

Du 28 septembre au 28 décembre 2009
Les lundis à 20h00

 

Réservation : 01 42 46 26 19 ou lesfeuxdelarampe@gmail.com

 

Théâtre Les feux de la rampe
2 rue Saulnier
75009 Paris
Métro : Cadet ou Grands Boulevards

 

www.thierry-samitier.com

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