Du folk-blues avec le groupe Gunwood en concert au New Morning le 7 juin
Fort de la ribambelle d’éloges et de concerts qui avait logiquement suivi la sortie du saisissant Traveling Soul en 2017, le trio revient avec un deuxième album cousu de main de maître avec Jean Lamoot. 2022 n’a plus qu’à se laisser guider par l’aura palpitante de Dream Boat Jane.
Oubliez les armes à feu, ce Gun-là, c’est pour Gunnar, Gunnar Ellwanger. Une naissance en Angleterre, des parents allemands, une adolescence en région parisienne après une enfance outre-Rhin : et voilà un trilingue au prénom… scandinave. Comme un symbole du brassage de cultures qui alimente l’identité de Gunwood. Le “wood”, c’est le bois, l’arbre, ses racines enfouies et ses branches conquérantes, tels des chemins de vie qui fusionnent et se séparent, se fendillent et repoussent de plus belle. À quoi bon choisir entre poésie folk et puissance rock, entre liberté des seventies et tranchant des nineties, entre harmonies irlandaises et reliefs américains quand on peut tout entremêler et créer ainsi de nouvelles boutures ? Gunnar Ellwanger (chant, guitare), Jeff Preto (basse, chant), David Jarry Lacombe (batterie, chant) : la sève de Gunwood se distille à trois depuis les premiers pas d’un groupe qui, dans le sillage d’ensorceleurs des années 2010 comme Alabama Shakes, Feist ou les Black Keys, s’impose aujourd’hui en ciseleur de vibrations marquantes.
À propos de l’album Dream Boat Jane
Enregistré aux prestigieux studios ICP à Bruxelles et réalisé avec Jean Lamoot (Noir Désir, Alain Bashung, Brigitte Fontaine…), Dream Boat Jane concrétise la maturité acquise par un trio dont l’approche à la fois enracinée et grande ouverte sur son époque lui permet de créer une musique devant laquelle s’effacent les étiquettes au profit de la profondeur des vibrations.
Sur cet album figure Share A Little Freedom, véritable poésie visuelle façon Wes Anderson. Cette vidéo réalisée par Matthieu et Samuel Berner, capture toute l’essence du titre : son onirisme, sa positivité et son irrésistible romantisme.
“Share a Little Freedom” est un hymne à l’amour, au partage et à la liberté en toute simplicité. La chanson nous rappelle que la vie est faite de connections, elle célèbre les rencontres d’un soir ou d’une vie, ainsi que toute la créativité qui peut en naître”. Gunnar Ellwanger
[Source : communiqué de presse]
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