Double exposition « Géométries amoureuses » – Jean-Michel Othoniel
Double exposition « Géométries amoureuses » – Jean-Michel Othoniel Œuvres de Jean-Michel Othoniel Du 10 juin au 24 septembre 2017 Entrée libre Centre Régional d’Art Contemporain de Sète Du lundi au vendredi de 12h30 à 19h Vernissage le samedi 10 juin à 18h30 www.crac.languedocroussillon.fr Carré Sainte-Anne de Montpellier Du mardi au dimanche de 11h à 13h puis de 14h à 19h |
Du 10 juin au 24 septembre 2017 Pour Othoniel, ré-enchanter le monde est un acte poétique et politique. Artiste singulier, depuis la fin des années 1990 il développe un monde merveilleux où le beau n’est plus une donnée esthétique, mais une condition d’existence. A partir du 10 juin, le Centre Régional d’Art Contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, à Sète et le Carré Sainte-Anne, espace d’art contemporain de la Ville de Montpellier présentent deux expositions monographiques simultanées consacrées à Jean-Michel Othoniel. Sous le titre unique de « Géométries Amoureuses » ce double évènement présente plusieurs facettes du travail de l’artiste à travers une soixantaine de sculptures, une dizaine de peintures et plus d’une centaine d’œuvres sur papier. Le titre réunit à lui seul les dualités qui caractérisent le travail d’Othoniel : sensualité et rigueur, caché et révélé, blessure et beauté. Le Centre Régional d’Art Contemporain à Sète – ancienne friche industrielle réhabilitée en centre d’art et le Carré Sainte-Anne, espace d’art contemporain de la Ville de Montpellier – offrent leurs espaces pour faire résonner de manière exceptionnelle l’œuvre de l’artiste, avec le caractère spécifique et le charme de chaque lieu. Au Centre Régional d’Art Contemporain à Sète – La Grande Vague et Œuvres nouvelles (2016 – 2017) Le CRAC à Sète présente une exposition composée d’œuvres inédites et monumentales. Inspirée par les formes de la nature, elle propose un parcours proche d’une architecture radicale, monochrome et abstraite. Ces nouvelles œuvres de verre, de miroir, de métal, d’encre ou d’obsidienne, montrent l’évolution du travail de l’artiste depuis sa rétrospective au Centre Pompidou en 2011. Au rez-de-chaussée, l’exposition s’ouvre sur une colossale vague de 6 mètres de haut et 15 mètres de long, composée de plus de dix-mille briques de verre noir. Spécialement conçue pour le lieu, cette œuvre fait écho à la première photographie réalisée à Sète en 1857 par Gustave Le Gray et intitulée La Grande vague. Dans les salles suivantes, le visiteur découvrira pour la première fois de mystérieuses météorites en obsidienne – pierre noire issue de la lave des volcans – ainsi qu’une série d’œuvres inédites, réalisées sur toile et intitulées Black Lotus qui entourent des sculptures éponymes. Les dernières salles de l’exposition témoignent de la violence des éléments figurée par une série de gigantesques tornades d’acier suspendues dans l’espace, et d’un grand nœud en perles de verre colorées, The Wild Pansy, hommage à la liberté d’être différent. Au premier étage, cent douze dessins, comme un grand carnet de voyage réalisé entre 1996 et 2017, dévoilent le cheminement de la pensée de l’artiste et la genèse de nombreuses de ses œuvres. L’artiste propose avec ce projet un ensemble d’œuvres s’inscrivant dans une relation forte à Sète et à l’architecture du centre d’art. Pour clore une programmation de plus de vingt ans à la tête du Centre Régional d’Art Contemporain, Noëlle Tissier a choisi Jean-Michel Othoniel, artiste qu’elle a invité en 1988 pour l’ouverture de la résidence d’artistes Villa Saint Clair à Sète. Ayant initié un cycle de monographies à rebours intitulé « les premiers seront les derniers », Noëlle Tissier remontre depuis quelques années, les jeunes artistes qu’elle a invités à partir de 1988 et qui ont eu après leur séjour à Sète, une carrière internationale. Au Carré Sainte-Anne à Montpellier – Se collectionner soi-même (le Verre 1992 – 2016) Le Carré Sainte-Anne de la Ville de Montpellier présente une cinquantaine d’œuvres de Jean-Michel Othoniel, issues de sa collection personnelle. Pour Othoniel, se collectionner soi-même correspond à un désir de se soustraire au monde, se faire violence et décider de montrer au public sa propre collection de soi fait partie de l’ambivalence des sentiments que l’artiste place au cœur de son travail. Les œuvres exposées, chères à l’artiste, sont conservées par ses soins depuis les années 1990, période à partir de laquelle il commence à s’intéresser au verre. Elles sont rassemblées dans une installation imaginée spécialement pour ce lieu. Au centre du Carré Sainte-Anne, l’artiste a choisi de présenter Le Contrepet, l’œuvre fondatrice de cette passion, réalisée en 1992. Organisée autour de ce fragment de corps en obsidienne, l’installation témoigne des moments clés du parcours d’Othoniel pendant cette période du verre. Du Collier Cicatrice en verre rouge de Murano, aux fruits défendus du jardin de Peggy Guggenheim à Venise, en passant par les Bannières de son exposition à la Fondation Cartier et La Géométrie Amoureuse de la salle Mésopotamienne du musée du Louvre, ces œuvres majeures sont suspendues, flottant au-dessus d’un parterre de briques bleues réalisées avec les verriers indiens de Firozabad. L’exposition propose de faire partager l’intimité que l’artiste entretient avec ses créations. Dans un livret édité pour l’occasion il dévoile pourquoi il a désiré garder précieusement ces œuvres tout au long de ces quinze dernières années. [Sources : © communiqué de presse] |
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