Dirty Dozen Brass Band en concert – New Morning
A partir de mélodies très simples le Dirty Dozen Brass Band fait planer une allègre cacophonie dans la salle. Parties vocales collectives, fragments de spirituals, enchaînements débridés, solistes brillants, arrangements festifs, de l’humour et de l’énergie à perdre haleine. La fanfare fait exploser les repères et aide à oublier la morosité quotidienne. Le Dirty Dozen Brass Band booste les humeurs et stimule les corps. Un abime d’énergie et de trouvailles comme remède à la tristesse.
En 2018, Nouvelle-Orléans souffle trois-cents bougies, et Dirty Dozen Brass Band, quarante. L’un des groupes les plus emblématiques de la ville a écrit une magnifique page de cette histoire commune en remettant au goût du jour la tradition des brass bands, des parades et des block parties, longtemps réduites à des attractions touristiques. Car la Nouvelle-Orléans porte en elle assez de mystère et de force de vie pour que rien n’y meure jamais complètement. Le son du French Quarter s’est ainsi réinventé en machine à faire danser la planète. Sans Dirty Dozen Brass Band, en effet, pas de fanfares funk.
Plus qu’une institution parmi les fanfares de la Nouvelle-Orléans, le Dirty Dozen Brass Band (DDBB) occupe depuis plus de 40 ans le devant de la scène, emmené par le remarquable saxophoniste baryton Roger Lewis et le trompettiste Gregory Davis, les deux membres fondateurs restés au sein de cet orchestre à l’effectif changeant.
Plusieurs groupes peuvent revendiquer le titre d’ambassadeurs de La Nouvelle-Orléans. Avec les Meters et les Neville Brothers, le Dirty Dozen Brass Band (Ddbb) a toute la légitimité voulue pour assumer ce rôle. Il y a plus de 40 ans, naissait dans le quartier historique de Treme, ce brass-band devenu très rapidement le plus mythique de la ville, celui dont chaque apparition serait synonyme de carnaval festif et de performances explosives.
Leur génie ? Avoir révolutionné tout un style en dynamisant les fanfares de rues aux rythmes du funk, du be bop, du rock, de la soul et du blues. Sur les scènes du monde entier, leurs six cuivres déchaînés, propulsés par une guitare et une batterie, font monter la température !
Trombone Shorty, David Bowie, Elvis Costello, Dr John, Norah Jones… ils ont tous succombé au rouleau compresseur de cette fanfare qui est et reste la référence absolue du genre. Leur succès a en effet inspiré une reprise de la tradition de brass-band à la Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis et a influencé de nombreux ensembles travers le monde.
Le Dirty Dozen Brass Band reste la plus remuante des institutions, celle qui a réinventé la musique populaire de La Nouvelle-Orléans.
De retour en pleine gloire pour une tournée anniversaire exceptionnelle !
[Source : communiqué de presse]
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