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“Des mots à la matière, de la matière aux maux”, Karine N’Guyen Van Tham expose chez The Fibery

À travers ses œuvres, Karine N’Guyen Van Tham matérialise l’immatériel. Conteuse d’histoires écrites et tissées, elle couche sur le papier ces fragments de vie emprunts de gravité qui s’offrent à elle. Des histoires rêvées, des histoires transmises… émanant de contrées lointaines aux parfums de l’Asie.

L’artiste marie les mots à la matière et la matière aux maux. Fille des bois, elle communie avec la terre, berceau de la nature et de l’humanité où tout naît, meurt et renaît. Ses créations textiles, celles qui accueilleront l’âme de ses personnages, lui demande une implication physique essentielle ; ses mains toujours s’animent, tissent, teignent, taillent, piquent, trouent, brodent inlassablement à la recherche de l’étoffe digne d’accueillir le souffle de vie.

Chaque étape est sacrée car elle s’inscrit dans un cheminement dont l’aboutissement est la création de la pièce ultime.Ses œuvres textiles lévitent dans l’espace, déployées sur leur bâton de bois, accompagnées de leur texte originel, prêtes à prendre leur envol et à nous transporter dans un voyage initiatique vers l’ailleurs.

ArtFocus le 4 juillet 

À l’occasion de notre évènement ArtFocus, Karine N’Guyen Van Tham nous invitera dans l’intimité de son processus créatif en nous délivrant l’histoire de chacune des pièces exposées à la galerie, dont la genèse est liée à l’écriture dictée par une rencontre profonde avec l’âme.
Elle nous fera l’honneur de la lecture de ses textes, initiateurs de ses œuvres textiles.

À propos de Karine N’Guyen Van Tham

Passée par les Beaux-Arts de Marseille en design d’espace, elle suit ensuite une formation en Tapisserie d’Ameublement. Un fois son diplôme obtenu, elle fait ses armes en 2013 en créant ses propres lignes de linge de maison, avant de se décider, en 2017, à concevoir ses propres textiles. Aujourd’hui, dans le claquement des lisses de son métier à tisser japonais Saori, elle réalise des œuvres textiles murales pensées comme des héritages.

[Source : communiqué de presse]

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