Dans le cadre du Festival Off Avignon : La Compagnie Les Milles Portes présente “Rallumer Les Lucioles” dès le 29 juin !
L’écriture de cette pièce part d’une envie de voir la magie de chacun s’exprimer, quelle que soit la forme qu’elle puisse prendre. Mais aussi, de rendre au monde son relief, son imprévisibilité, son caractère à la fois rugueux et tendre qui en fait un endroit si passionnant et si vivant… Le seule-en-scène drôle et dark qui révèle la folie de la normalité ! Dès le 29 juin au théâtre de l’Optimist.
Synopsis :
Lily est une jeune fille différente qui a du mal à choisir son chemin dans cette société stéréotypée. Elevée entre une mère fantasque (qui ne voit pas le monde comme les autres) et un père déprimé de naissance (qui aurait préféré ne pas faire partie de l’humanité), elle doit trouver le moyen de se construire toute seule. Son âme d’enfant (la licorne est sa confidente et amie) comme une certaine innocence la protègent et comblent sa solitude. Mais au fond, la vie, c’est peut-être autre chose… Et si la solution était d’être normale à tout prix ? Résolument optimiste, une question s’impose bientôt à Lily : Mais au fait, c’est quoi “être normale” ?…
Texte à la fois poétique, fantasque et émouvant, mise en scène d’une grande sensibilité ouvrant les portes sur l’inconnu, interprétation touchante et malicieuse, font de cette création une fable décalée, féerique, pleine d’humour et de tendresse, sur la résilience et la difficulté de construire ses propres repères. Un seule- en-scène singulier, émaillé de ces petites lueurs de lucioles semées au gré de l’histoire de Lily. Un monde où la différence est à la fois belle et amusante. Une véritable découverte!
Quelques mots de l’autrice :

Sandra FABBRI
Où est passée la magie ? Celle qui nous fait voir les couleurs plus brillantes, celle qui nous fait découvrir la beauté du monde dans chaque petite chose, celle qui nous fait éprouver de la tendresse pour la maladresse des gens ? Quand perd-on le contact avec cette magie ? La première fois qu’on nous regarde de travers alors qu’on rigole un peu fort ? Lorsqu’on nous fait remarquer qu’on prend trop de place en dansant… et que manifestement, il est étrange qu’on y prenne autant de plaisir ? Quand on a envie de ne commander qu’un dessert alors que toute la table prend le plat du jour ? Où est la limite entre enthousiasme fantasque, bizarrerie et… “il faut l’enfermer” ? La collaboration avec Bruno Banon a été pour moi une évidence. Il a su comprendre immédiatement ce que ce récit illustrait et m’a permis de trouver les moyens de le partager.
[Source : communiqué de presse]
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