Cowboy Mouth – Théâtre de la Gaîté Montparnasse
Cowboy Mouth
De Sam Shepard et Patti Smith Mise en scène de Nicolas Tarrin Avec Marie Barraud et Cali Du 14 janvier au 26 avril 2014 Tarifs : 1ère cat. : 36€ // 2ème cat. : 28€ // 3ème cat. : 18€ Réservations en ligne ou par tél. 01 43 22 16 18 |
Du 14 janvier au 26 avril 2014
New York, 1971. En pleine rue, Cavale, armée d’un colt 45, kidnappe Slim, un père de famille. Enfermés dans une chambre d’hôtel, elle tente de faire de lui une star du Rock afin d’offrir un sauveur à toute une génération perdue. “Un Jésus rock’n’roll avec une gueule de cowboy”. Mais le captif tombe amoureux de son ravisseur… Cavale et Slim se bagarrent dans une langue pure et poétique dont les mots proviennent d’un passé plein d’idéaux où tout semblait possible, où l’art et le rock en particulier étaient encore un geste de rébellion et où l’on pouvait réinventer sa vie. “Cowboy Mouth” est en effet le fragment d’une Amérique sans ancrage, ne croyant plus ni en Dieu, ni en la justice mais elle est aussi le reflet d’une histoire plus intime : Celle de ses auteurs, Sam Shepard et Patti Smith. A l’époque pour Smith, Shepard a quitté femme et enfant. C’est dans la chambre du célèbre “Chelsea Hotel” à Manhattan où ils ont ensemble élu domicile, que la pièce va voir le jour. En deux nuits blanches, ils vont écrire leur histoire sur les touches d’une vieille machine à écrire. Cette chambre du “Chelsea Hotel” est le décor unique de cette pièce… Pour une raison évidente, elle est l’écrin de leur histoire. Lorsque j’ai lu “Cowboy Mouth” il y a de cela cinq ans, j’ai eu le sentiment que notre époque et notre société étaient l’écho de cette jeune génération américaine en quête de changements, de repères et d’identité. Pour toutes ces raisons, monter cette pièce me donnait le sentiment réconfortant de l’évidence. « Dans Cowboy Mouth, les sentiments, les émotions et les humeurs doivent être livrés bruts. Le public doit éprouver de façon primaire et primitive l’histoire de Cavale et Slim. C’est ainsi que la pièce a été écrite. C’est ainsi que sont les personnages. C’est ainsi qu’est leur amour. Et c’est là qu’est la sève rock n’roll qui coule du texte. Il faut que le spectateur croie profondément à ce qu’il expérimente pendant toute la pièce et ressente sa brutalité et sa fragilité tout entière. Mais il doit croire aussi, comme les personnages, que le rêve et l’amour sont possibles. » – Nicolas TARRIN |
Articles liés
« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...