Collective Street ! – Le Cabinet d’amateur
Bastek colle ses toiles dans les rues de Paris depuis fin 2009 (mais aussi à Nice, en Suède, au Danemark, en République Tchèque…) et réalise de nombreuses collaborations avec d’autres artistes (Gregos, Tarek, Hermann, Diamant, Toctoc…). Après avoir installé librement plus de 200 toiles sur les murs, il rejoint Act up pour des sessions collages engagées, customise un piano pour “Play me I’m yours” et fait ses premiers pas en galerie…
Fred Le Chevalier avec ses délicats dessins de personnages en noir et blanc éclairés par une touche de couleur d’une grande finesse souvent accompagnés de maximes poétiques. Entre douceur et gravité…
Codex Urbanus est né à Paris en 1974, puis plus tard à Black Rock City. Trop à l’étroit dans un monde d’experts et d’étiquettes, malmené par des paradigmes économiques et sociaux aliénants, il navigue entre des univers éloignés, allant de l’art à la finance, de l’écriture à la justice, des catacombes à l’opéra. De ces voyages il ramène des images et des émotions qui deviennent son moteur créatif. Il valorise principalement le côté unique et éphémère de l’Art Urbain, autant comme don à la communauté que comme thérapie contre la folie du monde.
Le Diamantaire nous offre au détour d’une rue, la parure de ses précieux et scintillants diamants taillés et peints par lui-même qu’il réalise à partir de miroirs récupérés sur le trottoir. Le design minimaliste de ses bijoux, propageant ses couleurs vives dans Paris, le rend compréhensible de tous. Le diamant reflète dans ses facettes ce qui l’entoure et offre ainsi un spectacle toujours différent.
Epi2mik, de son vrai nom Thierry Olivier, est originaire de Caen. Dans un processus de contamination de l’espace urbain, il développe depuis 5 ans une démarche singulière et remplie de symboles. Ce virus rendu visible par cette mousse constituée de petites bulles colorées, représente pour lui, le sida, le chômage, la corruption, la montée de l’extrêmisme, les dérives du capitalisme… Il revient régulièrement sur les lieux de ses interventions et au pinceau, continue, en ajoutant des bulles, l’inexorable progression de cette gangrène qui envahit le monde.
GZup est un artiste français issu du mouvement graffiti. Il peint et colle ses pieuvres sur les murs de Paris. Il aime offrir aux passants ses créations, il se considère plus comme un vandale qu’un artiste urbain. L’invasion tentaculaire a déjà commencé, GZUP c’est aujourd’hui, plus de 325 collages bois dans Paris tous quartiers confondus.
Yuri Romagnoli (Hopnn) est né en 1981 à Ancône (Italie), il vit et travaille à Paris. Il colle, peint ses œuvres sur les murs de Rome, Turin, Ancône, Paris, Barcelone, Berlin, Londres, New-York, etc. Son discours est politique et écologique. Le motif de la bicyclette résonne comme un leitmotiv.
Pole Ka dessine des corps, les dissèque, les écorche et avec une main sûre nous dévoile ses images acérées. Elle a laissé ses personnages imaginaires, sortis tout droit d’un cabinet de curiosités, envahir peu à peu les murs de la ville. Visions oniriques où se mélangent, l’animal, le végétal, personnages hybrides, science et religion, l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Jérôme Bosch et Lucas Cranach, les collages surréalistes de Max Ernst et les enluminures du Moyen-Age.
Kesa est né à Nanterre en 1980, après un passage de quelques années à Grenoble où il fait partie de la scène graffiti, il s’installe à Lyon en 1999. Collectionneur et passionné de disques, c’est fin 2011 qu’il eu l’idée de rendre hommage à de vieux vinyles, en créant par jeux de découpes, des animaux quittant leur support musical. Il expose ses oeuvres dans les rues de Lyon et de Paris.
Levalet, à 24 ans et après un an de collage dans les rues de Paris, installe ses personnages endormis, au cabinet d’amateur, pour sa première exposition personnelle. Créés à l’échelle humaine, ses dessins à l’encre viennent s’inscrire dans l’espace urbain. Ils jouent avec l’architecture et n’arrivent pas là par hasard. Levalet commence par repérer un endroit, le mesure, envisage une situation, imagine les protagonistes, les met en scène et leur donne vie. Entre réalité et trompe-l’oeil, ses collages sont là pour étonner le passant dans son quotidien ; humains et fragiles, ils ne livrent pas un message clair, mais leur proximité suscite émotion et questionnement.
Tristan des Limbes se met à nu dans ses collages et nous montre le mal-être à l’état pur. Voyage intérieur, la recherche au plus profond de soi, de sa chair, de son âme, comme pour en extraire une vérité. Tristan ou « l’ombilic des limbes » nous entraîne dans son univers en spirale, où la vie, la mort, la souffrance, l’existence même sont remises en question.
Madame, au travers de ses collages, explore la notion de « transgression » dans toutes ses formes. Transgression des sens, des genres, des frontières, des lois et surtout, je crois, des idées reçues sur les hommes, les femmes, et sur l’amour. Elle fait dialoguer les morceaux d’images et de personnages, le passé et le présent, avec ses textes sous forme de messages anonymes. Cette notion de dialogue, tout comme celle de transgression, trouve son point d’orgue lors des cessions de collages diurnes sur les murs des villes, au contact des passants.
JP Malot, issu du mouvement graffiti parisien, à l’ère du “sampling”, mixe culture pop et urbaine. Il colle ses « Shoot The Bank », « Mickey Top Trader » ou encore « Statue de la Liberté, toyée » sur les murs de Paris, Londres, Berlin, Madrid et bien d’autres villes. Il rapporte de ses voyages des affiches qu’il détourne et intègre dans ses nouveaux travaux. Il peint en mélangeant les techniques et fait de ses collages et pochoirs le reflet d’une culture urbaine propre à sa génération, mélanges d’icônes de magazines, de starlettes éphémères et de chanteurs pop.
Mosko et associés ont choisi de lâcher les animaux du zoo dans les rues de Paris. En militant pour la survie d’un quartier parisien, la Moskowa, comparable à une réserve patrimoniale, Gérard et Michel se sont rendus compte de l’universalité urbaine de leur imagerie animalière pochoirisée, jusqu’à ce qu’un public manifeste son désir d’adopter leur bestiaire à domicile.
Paella, d’origine espagnole, est né en 1962. En 1985, licencié en arts plastiques, il intègre le collectif du « Frigo ». Il devient l’une des figures emblématiques de la scène parisienne, adepte d’une « Figuration Délibérée », il mène de concert une activité d’affichiste commentateur de l’actualité et de plasticien en proie aux pérégrinations de ses personnages à tête de spirale sur fond de recherche picturale quasi fondamentale.
Pioc Ppc vit et travaille à Gap (Hautes Alpes), il a fait entrer son loup coloré dans les rues de Paris, il y a quelques années déjà. Le loup est un thème qu’il aborde d’un point de vue tant symbolique que biologique… Il s’intéresse beaucoup aux loups qu’il a approchés de près dans la montagne et pris en photo dans des conditions extrêmes. Ce travail est une réflexion sur le bien et le mal, mais aussi sur la tolérance et la différence.
Shadee.K est un jeune artiste parisien qui a fait ses armes dans le graf avant de lancer ses nounours à l’assaut des murs : attention, tous ne sont pas près à se laisser câliner !
TocToc crée le premier Duduss, en septembre 2011. Mes Duduss sont des personnages que je crée à la forme toujours identique et synthétique représentant à chaque fois une personne connue différente. Jésus Duduss, Punk Duduss, SuperDuduss, BatDuduss, Duduss Einstein… Tous mes Duduss sont des personnages – acteurs, chanteurs, poètes, réalisateurs – qui m’inspirent et qui correspondent à mon univers. Je fais voyager mes Duduss sur les murs de Paris et du reste de la France. Le fait de travailler dans la rue est important pour moi car je peux faire plus ou moins ce que je veux, quand je veux et presque où je veux pour exposer au mieux mes personnages.
SP38, colleur d’affiches, peintre et performeur est originaire de Normandie. Il s’est installé à Berlin en 1995, quelques années après la chute du Mur, la ville était alors le paradis du street-art. Le français fou qui colle des affiches est connu de tous les berlinois. Ses slogans ironiques et provocateurs sont le reflet de l’évolution de la société, « Vive la Bourgeoisie », « Vive la Crise », « No Revolution today », « I don’t wanna be u’re friend on Facebook », « Banksy is french »…
VLP (Vive La Peinture) : Né au début des années 1980, VLP est un des plus anciens groupes français d’art urbain toujours en activité. A l’origine du mouvement graffiti à Paris, entre culture-rock et histoire de l’art, les deux peintres, Michel Espagnon et Jean Gabaret interviennent simultanément sur le même support et les matériaux qu’ils utilisent viennent souvent de la rue. En 2000, naissance de Zuman, puis en 2005, de Zuman Kojito.
Collective Street !
Du 18 au 28 juillet 2013
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Le dimanche de 14h à 17h
Vernissage le jeudi 18 juillet à partir de 18h
Entrée libre
Le Cabinet d’amateur
12, rue de la Forge Royale
75011 Paris
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