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Drawings d’André – Colette

15 janvier 2010
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« Dans la rue André est connu par ses alter-ego du graffiti comme Mr. A ainsi que pour son concept « Love Graffiti ». Mr A est drôle, il a le visage rond, un grand sourire et un clin d’oeil qui vous suit partout, dans le monde entier – et même en rose ! – Une couleur presque tabou dans le milieu du graffiti, sauf quand il s’agit de la signature monochromatique d’André. Le « Love Graffiti » ce sont des noms de personnes en graffitis commandés par leurs amoureux, et réalisés dans des couleurs pops et proche de chez eux histoire de ne pas les louper.

André a hésité à passer de la rue à la galerie. Il a finalement choisi de donner un nouveau sens à son graffiti, tout d’abord en introduisant son imagerie dans les clubs ou les lieux nocturnes, pour lesquels il a également contribué à leurs ouvertures et promotions dans le monde entier. De cette manière, il a participé activement à faire évoluer la vie nocturne de villes telles que Paris, New York, et Tokyo. Il réinterprète également les codes d’un graffiti de clans en une alternative plus amicale et utopique exposée au plein jour. André est l’une de ces rares personnes qui fait que les choses arrivent simplement. Sa véritable générosité s’étend dans ces nightspots romantiques qu’il crée, et où les gens se rencontrent.

Sa deuxième étape, après être passé des murs des rues à ceux des clubs, a été de choisir parmi ses travaux sur toile. Dans ses moments de tranquillité, il préfère dessiner sur des feuilles de brouillon ou dans des cahiers qu’il remplit continuellement sans jamais les montrer à personne. Il s’agit là d’un travail plus personnel et intime, loin de toute cette commercialisation de l’art.

Cette série est inspirée par l’imagerie de l’amour psychédélique des années 60’s et 70’s, mélangé au souvenir qu’il a des bandes dessinées qu’il lisait petit. Dans le monde d’André, ses dessins sont une sorte de monnaie, comme des billets doux pour s’échanger l’amour. Pour lui la solution, pour étouffer cette énorme couche de capitalisme, à l’intérieur ou hors du milieu de l’art, réside dans ce qui ne peut s’acheter – l’amour et la générosité. » Olivier Zahm

Drawings

Du 1er au 27 février 2010

Colette
213, rue Saint-Honoré
75001 Paris

www.colette.fr

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