Claus Peymann, Théâtre les Ateliers à Lyon
Les trois Claus Peyman forment une fable sur la création artistique et ses rouages. LANÇONS avec joie quelques imprécations, DÉNONÇONS les mensonges du monde, TIRONS à boulets rouges sur acteurs, auteurs, metteurs en scène, public chéri, presse, partenaires, et nous-mêmes… Une farce poétique. RIONS encore une fois, juste pour échapper à la mort qui rôde, à la mélancolie qui persiste… La vendeuse de fruits de la Obkirchergasse, à qui Bernhard achetait des fruits chaque jour, disait de lui : “Il parlait avec moi, il avait toujours une plaisanterie à la bouche, c’était un homme très joyeux.” Nous sommes comme ça, nous les grands mélancoliques, nous “la magnifique et lamentable famille des nerveux”. Nous avons l’élégance parfois de ne pas faire porter notre souffrance aux vendeuses de fruits. Pour elles seules et par leur seule grâce, nous savons, très temporairement, être légèreté et amour.
26 au 29 mai et 2 au 5 juin 2009
Claus Peymann
Thomas Bernhard
Mise en scène Yves Charreton
Avec Stéphane Bernard, Yves Charreton, Edwige Morf Scénographie et lumières Seymour Laval Costumes Marie Guillon Le Masne Photos Emile Zeizig Traduction Claude Porcell
Théâtre les Ateliers
5 rue du Petit David
69002 Lyon
T:04 78 37 46 30
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...