Clarisse Fontaine dans son spectacle “Cette petite musique que personne n’entend” aux Mathurins

Rien n’est plus fort qu’une femme qui tombe, qui tombe et se relève. Tout au long, de sa chute, cette femme se raccroche aux hommes qui l’entourent : père, grand-père, mari, amant, psy, médecin, inconnus…

Clarisse Fontaine aborde de manière subtile, via la vie de son personnage, les maux de notre société encore empreinte de misogynie.

La pièce s’inscrit dans un registre humaniste avant d’être féministe : l’homme n’y est surtout pas diabolisé ! Il y est même aimé.

L’autrice nous invite à réfléchir sur les clichés dans lesquels la société nous enferme, homme comme femme, tour à tour bourreau ou victime. Elle met des mots sur le ressenti des victimes de violences conjugales, de pervers narcissiques, et sur l’acceptation de l’inacceptable.

Il y est également question d’éducation, d’amour, de sexe, de masculinité, de résilience.

Le personnage évoque, avec des pointes d’humour et de finesse, ce long parcours vers sa reconstruction, ce destin des femmes qui souhaitent simplement retrouver leur juste place pour devenir des femmes libres, pleinement actrices de leur vie.

[Source : communiqué de presse]