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Cinq jours en mars, la Compagnie des Lucioles – Festival Off d’Avignon

19 juin 2014
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Cinq jours en mars

De la Compagnie des Lucioles

De Toshiki Okada
Avec Charlotte Baglan, Alice Benoit,
Flora Bourne-Chastel, Christophe Brocheret, Nicolas Chevrier, Florient Jousse, Makiko Kawai

Du 5 au 27 juillet 2014

Tous les jours à 13h05

Tarif plein : 15€
Tarif réduit : 12€
Tarif groupe / PassAlya : 10€
Pass Off : 5€

Réservation au Tel 04 90 27 38 23

Durée 1h20

Espace Alya
31 bis, rue du Guillaume Puy
84000 Avignon

www.compagnie-des-lucioles.fr

 

flyer_5JEM_LeleuDu 5 au 27 juillet 2014

En mars 2003, deux jeunes issus de la « génération Y » se rencontrent dans un concert à Tokyo. Ils s’enferment durant cinq jours dans un « love hotel » du quartier de Shibuya, isolés un instant du chaos quotidien, protégés par une bulle de plaisir. Au pied du bâtiment défilent des manifestants. Pendant ces cinq jours, les Etats-Unis déclarent la guerre à l’Irak.

Cinq jours en mars est une radiographie de la génération Y, et plus largement de nos sociétés occidentales. La pièce témoigne d’une certaine volonté de nos contemporains d’échapper à la monotonie d’un quotidien, d’oublier les événements qui bouleversent l’équilibre mondial et de se perdre dans un bonheur éphémère.

découvre ce texte lors d’une tournée au Japon dans le cadre du Festival PAN de Tokyo organisé par l’auteur Oriza Hirata en septembre 2012.
Avec cette version de Cinq jours en mars, il dépasse la volonté de l’auteur, Toshiki Okada, de décortiquer les mécanismes de la société japonaise et universalise le propos de l’auteur. Il prend le parti pris de questionner le spectateur sur sa vision de la vie, insuffle de l’espoir et mène une véritable réflexion sur l’engagement de l’être humain sans jamais se départir d’une pointe d’humour.

Cinq jours en mars confronte différents personnages sans réel ancrage dans le quotidien. Minobe et Yuki vivent de petits boulots et n’ont pas d’autres ambitions dans la vie que survivre. Alors à quoi bon ? Ils s’enferment durant cinq jours pour échapper au rythme implacable du quotidien et disparaissent de la société et des événements qui la secouent, protégés par leur cocon. Un bonheur éphémère, une parenthèse enchantée dans un quotidien bien terne.
Aux pieds de leur hôtel défilent des manifestants pour marquer leur opposition à la guerre en Irak. On y trouve des exaltés, des convaincus mais aussi des personnes moins investies, ne cherchant qu’à trouver un but à leur existence en tentant de se montrer déterminées.

Qu’est ce que la génération Y ?
La génération Y regroupe les personnes nées entre 1978 et 1994. Il s’agit de la génération la plus importante depuis celle du baby-boom. Elle correspond aux premières personnes pour qui l’informatique, Internet et l’instantanéité du savoir qui en découle sont des outils indispensables, maîtrisés de façon quasi innée.
C’est aussi la génération du paradoxe : la première à avoir accès à tout du bout des doigts, tout en connaissant une existence plus difficile que celle de ses parents (explosion du chômage, précarité, isolement social, etc…).

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