François Damiens en 5 rôles dramatiques
Les Cowboys De Thomas Bidegain Avec François Damiens, Finnegan Oldfield, John C. Reilly Sortie le 25 novembre 2015 |
Sortie le 25 novembre 2015 Bien loin des délicieuses caméras cachées qui lui ont permis de se faire une formidable réputation d’improvisateur et de prince de la situation grinçante, François Damiens a fait du chemin. Avant Les Cowboys, son dernier film, d’autres rôles dramatiques avaient commencé à montrer la variété des facettes de cet acteur hors pair. Le premier à avoir réellement vu le potentiel dramatique de François Damiens se nomme Jacques Doillon. Dans l’un de ses meilleurs films, Le Premier venu, le cinéaste français avait fait appel à l’acteur belge pour interpréter un agent immobilier extrêmement effrayant, qui terrifiait l’héroïne incarnée par Clémentine Beaugrand (formidable révélation dont c’était l’unique prestation).
Axelle Ropert s’est alors engouffrée dans la brèche pour son premier long-métrage, La Famille Wolberg, dans lequel il jouait un père de famille plus qu’émouvant aux côtés d’une Valérie Benguigui qu’on ne soupçonnai pas non plus dans un tel personnage. Le miracle avait pourtant lieu, le film étant particulièrement bouleversant grâce aux prestations inattendues de ses deux acteurs principaux.
Toujours en père de famille soucieux, c’est ensuite dans Une pure affaire que l’acteur belge s’est brillamment illustré. Dans la comédie dramatique d’Alexandre Coffre, cet homme passé à côté de sa vie voyait son destin subitement transformé suite à la découverte inattendue d’un important sac de cocaïne. Aux côtés de Pascale Arbillot et Laurent Lafitte, et sans jamais oublier ses velléités d’acteur comique, Damiens donnait tout son sel à un film franchement réussi.
Ce fut ensuite au tour de David et Stéphane Foenkinos de succomber au charme de l’acteur, apparemment idéal pour incarner l’amoureux éperdu d’une Audrey Tautou trop bien pour lui dans La Délicatesse. Adapté du roman du même nom, le film n’et pas le plus réussi de la filmographie de Damiens, mais ce dernier n’est absolument pas à mettre en cause, tant il sait payer de sa personne pour donner suffisamment de pathétique au personnage.
Avant de rencontrer un franc succès avec La Famille Bélier et de figurer à l’affiche des Cowboys, Damiens s’était également illusré dans Suzanne, deuxième film de Katell Quillévéré dans lequel il incarnait le père très inquiet de Sara Forestier et Adèle Haenel. Comme cete dernière, l’acteur avait d’ailleurs remporté un César mérité pour ce film. En espérant que d’autres statuettes viennent récompenser tôt ou tard cet acteur d’exception. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=m1mlycTu4HI[/embedyt]
|
Articles liés

Ce week-end à Paris… du 11 au 13 avril
Art, spectacle vivant, cinéma, musique, ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo a sélectionné des événements à ne pas manquer ces prochains jours ! Vendredi 11 avril...

“De la Fabrique à l’Atelier”: rétrospective sur les œuvres de Rafael Carneiro, à l’occasion de l’année France – Brésil 2025
L’exposition Rafael Carneiro, De la Fabrique à l’Atelier propose de retracer 20 ans de production du peintre Rafael Carneiro, une figure majeure de la scène artistique contemporaine brésilienne. À l’occasion de l’année du Brésil en France, l’exposition se tiendra...

“Banlieues chéries”, une immersion artistique au cœur de l’histoire des banlieues
Portes d’entrée sur les grandes villes, les banlieues sont perçues à travers des prismes souvent réducteurs. Le terme lui-même recouvre une grande diversité de réalités fréquemment réduites à l’opposition entre des cités résidentielles dites paisibles et des grands ensembles...