La conquête
Retour sur les dernières années de l’évolution politique de Nicolas Sarkozy avant le début de son mandat de président. Le soir de l’élection, alors qu’il arrive à son but suprême, Nicolas souffre de l’absence de sa femme Cécilia.
Si le casting du film et le jeux des ressemblances avec les personnages réels ont déjà fait coulé beaucoup d’encre, c’est avec une surprise certaine que l’on découvre une volonté de l’équipe de jouer sur une imitation jusqu’au-boutiste et caricaturale, à la limite des sketchs des Guignols de Canal+.
Un autre défaut du film est sa sympathie évidente pour les personnages. Le regard amusé, ému ou touché de la caméra pour ces dirigeants de droite dérange par son manque de contre-pied, son absence de sens critique et la volonté à peine cachée de faire la publicité du président de la république.
Une musique ridicule, grand guignol et enjouée vient couvrir l’ensemble de son absence de subtilité. En donnant aux pires situations, aux absurdes jeux de pouvoir (mais dont il ne faut pas oublier qu’ils composent notre histoire de France contemporaine) et aux graves manigances des accents de blague, de comédie du pouvoir, le film tombe dans les pires travers de la chronique politique.
Comédie grossière aux relents nauséabonds, La conquête n’est qu’une parodie inachevée, un jeu de ressemblances lassant et peu audacieux.
Lucile Bellan
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- Sélection officielle, film hors compétition
- Projeté le mercredi 18 mai 2011
La conquête
Un film de Xavier Durringer
Avec Denis Podalydès, Florence Pernel et Bernard Le Coq
Sortie le 18 mai 2011
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