Christie’s, la semaine de tous les records
Christie’s, la semaine de tous les records Le 12 mai 2014 |
Avec un total de 975 M$ pour ses ventes de printemps en art d’après-guerre et art contemporain — contre une estimation globale située entre 688 M$ et 944 M$ environ —, Christie’s affiche un résultat historique et pas moins de 35 nouveaux records enregistrés au cours de la semaine du 12 au 20 mai 2014.
L’art contemporain s’envole La vente contemporaine, intitulée « If I Live I’ll See You Tuesday… », Organisée par Christie’s le 12 mai à New York, a permis de réaliser un total de 134,630 M$, frais compris. Tandis que la session proposait de nombreux lots pour lesquels des prix record étaient attendus, l’ensemble des lots réunis par Loïc Gouzer comprenait également des œuvres d’artistes contemporains plus jeunes. Des œuvres de Richard Prince, Jeff Koons, Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat étaient ainsi dispersées aux côtés de celles de Glenn Ligon, Dan Colen et Alex Israel. Le rendez-vous fut un réel succès pour la maison de ventes, et 97 % des lots ont trouvé preneur, soit 99,5 % en valeur, avec un résultat total dépassant largement l’estimation prévente de 93 M$. L’enchère la plus élevée a été réalisée par la peinture Untitled (1988) de Martin Kippenberger, qui a atteint 18,645 M$, soit le double de son estimation (9 M$). Les six minutes d’enchères ont permis à l’artiste de réaliser un nouveau record, une performance partagée avec Peter Doig, grâce à Road House (1991) – vendue pour 11,925 M$. Deux œuvres de Jeff Koons ont également animé la vente : le bronze Aqualung (1985), pour lequel les 11,589 M$ récoltés correspondent à l’estimation, et une pièce de la série Equilibrium, cédée pour 6,885 M$. Cette session a également permis à Richard Prince de réaliser un nouveau record, grâce à la peinture Nurse of Greenmeadow (2002), qui a atteint 8,565 M$. Pendant ce temps, la vente aux enchères était animée par l’activité du compte Instagram de Wade Guyton. Dans les jours précédant la vente, l’artiste avait posté plusieurs photos de l’œuvre proposée aux enchères avec les hashtags comme « politique déflationniste ». L’artiste cherchait en effet à créer de l’intérêt autour de son travail, en produisant plusieurs copies de l’œuvre originale. En fin de compte, Untitled vendu pour 3,525 M$ – un nouveau record mondial pour l’artiste, n’a pas tiré un grand bénéfice de cette manœuvre, puisque l’estimation prévente était de 2,5-3,5 M$. Un record historique pulvérisé en une seule vente Le 13 mai, les enchères du soir en art d’après-guerre et contemporain ont atteint le plus haut résultat jamais enregistré dans l’histoire du marché de l’art pour une seule vente : 744.944.000 $. Avec des taux de ventes de 98% en valeur et de 95% par lots, les enchères ont pulvérisé plusieurs records du monde, avec deux œuvres cédées plus de 80 M$. De plus, 80% des lots étaient présentés pour la première fois sur le marché international. La vente a été dominée par Barnett Newman, artiste de l’expressionnisme abstrait, avec son œuvre Black Fire I (1961), vendue 84.165.000 $ — doublant pour ainsi dire le record de l’artiste —, suivi de près par le très attendu Three Studies for a Portrait of John Edwards (1984) de Francis Bacon, cédé 80.805.000 $ à un acheteur privé asiatique. Les autres pièces phares de cette vente incluent une peinture de Mark Rothko, Untitled (1952), qui a réalisé 66.245.000 $ et deux œuvres d’Andy Warhol : Race Riot (1964), acheté 62.885.000 $ par la galerie Gagosian et la White Marilyn — qui avait été largement médiatisée pour entraîner les enchères —, finalement achetée 41.045.000 $. D’autres œuvres de Jean-Michel Basquiat, Jeff Koons, Alexander Calder, Christopher Wool et Gerhard Richter ont également dépassé les 20 M$. « C’est un moment culturel extraordinaire », commente Steven Murphy, PDG de Christie’s, dans un communiqué. « Lorsque des œuvres d’art atteignent ces chiffres, avec des enchérisseurs en attente partout dans le monde qui essayent d’acquérir la pièce, et des milliers de plus connectés sur Internet pour regarder l’œuvre, ce n’est pas la promesse d’un retour financier qui motive l’acquisition de l’art (…). C’est l’art qui attire les gens (…). » • Black Fire I, Barnett Newman, 84,165 M$ ; Art Média Agency |
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