Cécile Beau – Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo
« Les expériences visuelles et sonores de Cécile Beau déplacent le temps et l’espace, proposent des territoires intermédiaires, des entre-deux toujours étranges : sons et images interagissent dans des dispositifs qui révèlent souvent dans leur apparente banalité des anomalies, des absences, des espaces suspendus ou des environnements fictionnels. » — Brigit Meunier Bosch
« Composée d’installations où le son, l’image et l’objet entretiennent des rapports étroits et multiples, l’oeuvre de Cécile Beau s’élabore dans l’adoption de points de fuite contradictoires. Le visible et l’invisible se mélangent. Le pur et l’impur s’entremêlent. Les radars de la perception s’étourdissent, embués par d’énigmatiques et atemporels bruissements. Ce sont des forêts, des rivières, des horizons et des brumes qui respirent comme aux premières heures du jour. Ce sont aussi des machines, des mécanismes, des usines, des illusions et des échantillons, témoins d’une attention quasi clinique portée sur les choses, la lame de son scalpel ouvrant des perspectives sensorielles, sous des lumières étales et selon des profondeurs de champ pour le moins hallucinées. » — Emile Soulier
Expositions personnelles
- 2009 : «Nebbiu vallen sông », Galerie Hypertopie, Caen
- ]Interstice[ #04, « L’Hotel », Galerie des Beaux-Arts, Caen
- 2008 : «Biale, Xie zhen », Primo Piano, Paris
- 2006 : «Sonorités », centre d’art contemporain Le BBB,Toulouse
- 2005 : «Champs nuage rumeur », Galerie Artena, Marseille
Expositions collectives
- 2011 : 56ème édition du Salon d’art contemporain, Montrouge
- « Eau+Art+Design », Pavillon de l’Eau, Paris
- « Usine Utopik », Centre de Création Contemporaine,Tessy sur Vire
- « Valises 777 », Hors les murs, Galerie Bernard Jordan, Paris
- 2010 : « Racine Carré », La Box, Bourges
- « Flux’us », La Chambre Claire, Marseille
- Projet A.R.T.S, Eco Musée, Fourmies
- Biennale d’art contemporain, Galerie Marie Ann, Mâcon
- « Valise 777 », Le mange disque, Paris
- Panorama de la jeune création, 5e biennale d’art contemporain, Bourges
- 2009 : « 777 », Association SRDLT, Château de Kerpaul, Loctudy, Finistère
- Les nuits électroniques, Festival L’ososphère 09, Strasbourg
- « Rencontre », co-exposition avec Yassine Zayat, Cluny
- 2008 : « Co-circuit », Galerie Schirman & De Beaucé, Paris
- Les nuits électroniques, Festival L’ososphère 08, Strasbourg
Résidences
- 2011 : Les Verrières, résidences-ateliers, Pont-Aven
- Usine Utopik, Centre de Création Contemporaine,Tessy sur Vire
- 2010 : A.R.T.S, résidence-mission, La Chambre d’Eau, DRAC, Nord-Pas de Calais
- Databaz,Angoulème
- ESAM de Caen / Station Mir, mixage d’une pièce sonore, Caen
- 2008-10 : Cité Internationale des Arts, Paris
- 2009 : La Box, ENSA, Bourges
- La Station Mir, Plate-forme de création multimédia, Caen
- 777, Château de Kerpaul, Loctudy, Finistère
- 2006 : Le 75 Ecole de l’image, Bruxelles, Belgique
- 2004 : Munzstrasse 10, Ador, Berlin, Allemagne
[Visuel : Cécile Beau, White Rabbit. Installation réalisée en bînome avec Bertrand Rigaux. Racine de noisetier, 5m de diamètre environ, 2009. Vue de l’exposition “777#3”, Chateau de Kerpaul, Loctudy]
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...