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Carte blanche à Bernard Sobel – Théâtre Les Déchargeurs

15 janvier 2014
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Carte blanche à Bernard Sobel

Textes de Guan Hanqing et Richard Foreman

Avec Bernard Sobel

Du 02 au 27 septembre 2014

Théâtre Les Déchargeurs
03, rue des Déchargeurs
75001 Paris 
M° Châtelet

www.htbillet.com 

Du 02 au 27 septembre 2014

 

Le théâtre des Déchargeurs accorde une carte blanche “poétique” à un invité d’exception, Bernard Sobel. De la Chine du XIIIème siècle au New York des années 1990, le metteur en scène défend un choix personnel et audacieux.

Grâce à l’hospitalité et à la collaboration du théâtre Les Déchargeurs, il s’agit avant tout pour moi avec cette Carte Blanche, de « manifester » la continuité du travail de la compagnie dont j’ai depuis bien des années la responsabilité. Ne pas voir brisés, faute de lieu, les liens établis avec le public au fil du temps, poursuivre le dialogue engagé, tel était notre souci.
Telle est notre tâche à venir, grâce à l’accueil au théâtre Les Déchargeurs qu’ils dirigent, de Lee Fou Messica et Ludovic Michel, les seuls à nous en offrir un.
En accord avec la Direction des Théâtres, nous relevons le défi de cette invitation inespérée.
Le côté – à certains égards – paradoxal de l’aventure nous persuade d’affirmer ce qui depuis le début fonde notre travail : la création d’un certain répertoire.
Mettre du mieux que nous le pouvons à la disposition du public des « poèmes » dont nous espérons qu’ils seront, par-delà le temps et l’espace, et avec plaisir, en mesure de rendre praticables les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ; c’est ce à quoi nous nous sommes toujours efforcés.
Accompagner Guan Hanqing dans la Chine du XIIIe siècle ou Richard Foreman dans les rues de New-York aujourd’hui, c’est, pour nous, entre autres façons, être « de notre temps ».
Le théâtre de Guan Hanqing appartient à ce qu’on appelle le théâtre des Yuan, du nom de la dynastie mongole qui a régné sur la Chine du XIIIe au XIVe siècle, une des plus sombres périodes de l’histoire du pays. Il n’hésita pas cependant à peindre sans fards la société de son temps, si vive paraît avoir été la conscience de sa mission et de ses responsabilités. Son art fut tel qu’en Chine son nom est synonyme de dramaturge.
En 1992, Peter Sellars qui tient Richard Foreman pour « un des rares artistes de valeur de la scène newyorkaise » parle en ces termes de l’oeuvre de son contemporain :
Le théâtre de Richard Foreman se tient sur la crête de cette violente aspiration difficilement compréhensible qui hante nos vies. Il nous les montre prises dans le grand tourbillon atmosphérique des interrogations philosophiques qui se combattent l’une l’autre, prises aussi dans les désirs sexuels et, en proie aux diktats de l’héritage religieux, des âmes perdues qui battent rageusement de l’aile, suffoquent, tombent à pic et de nouveau planent n’osant pas atterrir au fond. Le théâtre de Richard Foreman n’a rien d’exceptionnel ni de bizarre – il est emblématique, concerné, pertinent et profondément caractéristique de notre temps. ” BERNARD SOBEL

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