Camille Esteban en concert au Café de la Danse
ll y a quelque chose d’irrésistible dans le timbre légèrement éraillé de Camille Esteban : une joie, une promesse, un envol ! L’ex-participante de The Voice sera sur la scène du Café de la Danse le 24 septembre prochain, où elle interprètera Chico, tube solaire aux accents pop, salsa et reggae, ou encore Bambina, petite pépite latina.
À propos de Camille Esteban
La chica française d’origine espagnole a sorti le 21 mai son nouvel EP intitulé Demain c’est loin, où l’on retrouve son grain de voix façon Diam’s/Rihanna et des sons qui vacillent entre pop urbaine et rythmes tropico-latinos où elle impose d’emblée sa griffe.
Dans Melilla, titre reggae en hommage à son grand-père Manolo –”un fan de flamenco de 92 ans qui kiffe Rosalià et l’écoute en boucle”, dit-elle –elle chante ses racines, Melilla, minuscule et paradisiaque enclave espagnole sur la côte Nord du Maroc, où tout est écrit en espagnol et où l’on mange encore la paella sur la plage. C’est de là que vient cet aïeul facétieux dont elle se sent très proche, patriarche d’une famille de onze enfants, dont le père de Camille, né en France. La jeune fille de 23 ans grandira dans un petit village à la campagne, près de Blois, environnement très vert et «super cool» où son tempérament hyperactif s’exprime par le sport. Avec son goût pour la compétition et son envie d’énergie collective, elle se distingue au basket. Mais à l’adolescence, celle qui adorait la collection de disques de rock ou de rap anglo-saxon de son père comme les CDs de reggae et de variété française de sa mère se prend d’une passion dévorante pour la musique et laisse tomber les matches. Des cours de hautbois en primaire, la pratique quotidienne de la guitare lui ont donné une certaine aisance avec les notes et les accords. Fan de Rihanna et de Selah Sue, elle écrit des chansons, chante en s’accompagnant à la guitare et… se fait déjà remarquer: un concours de chant dans un centre commercial où elle interprète un morceau de Disiz La Peste lui vaut d’être contactée sur Facebook par un membre du jury, casteur à The Voice. Mais on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Camille n’y croit pas, laisse passer sa chance. “C’était trop tôt” dira-t-elle, prudente.
Trois ans plus tard, alors que la jeune fille a testé sa voix ample et enivrante dans certains bars de Blois pour des mini-concerts l’été, l’idée a fait son chemin. Son père envoie une vidéo à The Voice, Camille est sélectionnée, elle tente l’aventure avec pour coach Florent Pagny qui a aimé sa version modulée de Dans le noir de Diam’s. Mais le plus beau reste à venir: une signature avec un label indé, et la sortie d’un premier EP en guise de carte de visite. Aux labels formatés qui la voyaient déjà comme la nouvelle Diam’s, Camille Esteban a préféré opposer son désir de casser les codes, de mélanger les styles, de chanter aussi bien en français qu’en espagnol; langue que cette baroudeuse dans l’âme a appris toute seule, au gré de voyages en Argentine, au Panama ou au Costa Rica et en décrochant une licence de littérature espagnole à la fac. La liberté avant tout, et surtout la liberté artistique !
C’est cette indépendance teintée d’optimisme et de ferveur qu’elle exprime dans un album à venir, auquel ont collaboré Maska de Sexion d’Assaut, Taïro ou Sam’s. Et dans des refrains aussi entêtants que Chico, tube solaire aux accents pop, salsa et reggae, ou que Bambina, pépite latina où Camille, en vraie conteuse d’histoires, croise le destin d’une danseuse de flamenco à celui d’une jeune fille attirée par le monde (dangereux) de la nuit. Tous deux parlent de l’envie de fuir la routine, de s’évader, pour vivre une autre vie pleine d’aventures et d’inattendus. Exactement ce qu’on a envie de faire lorsqu’on écoute la musique tellement solaire et partageuse de Camille Esteban.
Événement partenaire du Club Artistik Rezo
[Source : communiqué de presse]
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