Arshid Azarine erre entre la science et la musique avec “Vorticity”
Pianiste de jazz, chanteur et compositeur franco-iranien, Arshid Azarine est l’un des grands représentants du jazz persan en France. Vorticity qui sort le 12 avril 2024 chez Melmax Music est le quatrième album d’Arshid Azarine, imprégné à la fois des événements qui viennent de se dérouler en Iran, et ses deux passions inséparables : la recherche en imagerie cardio-vasculaire et en composition musicale, autour d’un jazz d’inspiration persane.
Après trois albums qui l’ont amené à se produire dans de nombreux concerts et festival internationaux pour ne citer que l’Elbe Philarmonie (Hambourg), Giardini Filarmonica (Rome), Sala Puccini (Milan), et bien sûr Paris avec de multiples fois le New Morning, la Seine Musicale lors des Printemps du Jazz Persan, l’Alhambra, sans citer le Sunside, Arshid Azarine retrouve avec cet album ses deux partenaires de toujours : Habib Meftah aux percussions et au chant, et Hervé de Ratuld à la basse. Pour le premier extrait appelé Vorticity, on découvre en invitée Golshifteh Farahani.
L’inspiration de certains titres viennent aussi de sa vie personnelle et des événements récents en Iran. En ce sens ce projet composé de neufs titres, promet une expérience sensorielle, touchante et poignante. Arshid Azarine est accompagné par Habib Meftah (Percussions) et Hervé de Ratuld (Bass). Pour résumer ce nouveau projet, de 9 titres, on peut affirmer que Vorticity n’est pas un album de musique ordinaire : c’est un phénomène en soit… Une œuvre de création totalement singulière dans son expression la plus pure…
Le premier son ouvrant l’album Vorticity est une note de piano très grave. Cette note initiale, alarmante, se transforme ensuite en un motif captivant, beau, doux… mais aussi inquiétant, puisqu’il s’agit en réalité d’une pulsation, d’un bruit de scope, familier pour un médecin mais totalement inattendu ici, surtout lorsque la basse entre en jeu et que les percussions se font entendre en un 6/8 tragique, comme les danses transes funèbres en 6/8, de Bushehr, ville natale de Habib Meftah.
Cette dernière année a été surtout marqué par un engagement d’Arshid Azarine au sein du collectif Barayé, constitué en octobre 2022, en soutien au mouvement Femme, Vie, Liberté. Avec deux points d’orgue : un premier concert au Trianon en décembre 2022, suivi d’un second en avril 2023 au théâtre du Châtelet, retransmis sur TV5. Occasion également de collaborations musicales avec Yasmin Hamdan, Lynn Adib, Cissoko Balaké, Keyvan Chemirani, Awa Ly, Cyril Hatef et Sylvain Barou…
En concert le 04/05/2024 à la Seine Musicale pour le Printemps du Jazz Persan.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Riding on a cloud” un récit émouvant à La Commune
A dix-sept ans, Yasser, le frère de Rabih Mroué, subit une blessure qui le contraint à réapprendre à parler. C’est lui qui nous fait face sur scène. Ce questionnement de la représentation et des limites entre fiction et documentaire...
“Des maquereaux pour la sirène” au théâtre La Croisée des Chemins
Victor l’a quittée. Ils vivaient une histoire d’amour fusionnelle depuis deux ans. Ce n’était pas toujours très beau, c’était parfois violent, mais elle était sûre d’une chose, il ne la quitterait jamais. Elle transformait chaque nouvelle marque qu’il infligeait...
La Croisée des Chemins dévoile le spectacle musical “Et les femmes poètes ?”
Raconter la vie d’une femme dans sa poésie propre, de l’enfance à l’âge adulte. En découvrir la trame, en dérouler le fil. Les mains féminines ont beaucoup tissé, brodé, cousu mais elles ont aussi écrit ! Alors, place à leurs...