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Exposition de Dongfang Tuqin à la Galerie Minsky

13 mai 2009
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Dès son enfance, il apprend la calligraphie et dans le milieu des années 90 commence à travailler sur la technique du lavis, il se tournera ensuite vers la peinture à l’huile. Il se distingue déjà par son style très personnel qui lui vaudra vite d’être remarqué des plus hautes personnalités politiques, célébrités de la scène internationale, collectionneurs, musées chinois et du monde entier.

 

DONGFANG Tuqin a obtenu un grand succès, non seulement dans le domaine de l’art mais également dans le domaine de la poésie, de la philosophie et du journalisme. Cela lui a valu d’être élu « une des dix personnalités artistiques » en Chine par l’UNESCO.

 

(…) Dans les œuvres de Dongfang Tuqin, les signes s’ajoutent, s’enlacent, se toisent, s’étirent et se confondent. Dans l’abstraction de l’objet toile, les correspondances paraissent évidentes. L’espace se rétrécit, le regard se fige sur un point lumineux par la couleur, translucide par ce qu’il évoque, transparent par l’énoncé de la pensée. (…)

 

Ces œuvres, projection photographique de son ombre sur la toile vierge, il comble l’espace de centaines de ses semblables au visage déformé et à la silhouette rachitique. (…) Les exposés calligraphiques de Dongfang Tuqin invitent aux références de sa génération. (…) Au cœur d’un monde qui tourne désormais autour de l’immensité chinoise tant humaine que géographique, son langage est codé et universel. (…) Cheminements chaotiques à travers une rigueur symbolique et emblématique où l’on retrouve l’esprit des nombres si important dans sa culture. Confronté aux préjugés et quand dira-t-on sans aucun doute, c’est dans l’énumération de ses pensées que Dongfang Tuqin apprivoise le réel en s’appuyant sur le passé. Si l’art contemporain chinois combat « hier » comme une contamination spirituelle, lui, utilise le vocabulaire officiel pour encenser sa culture. (…) Ancré dans son patrimoine culturel, Dongfang Tuqin semble sublimer les affres du passé dans une idéologie moderne vouée au règne nouveau de la personnalité. (…) Dans les œuvres de Dongfang Tuqin, il semble n’en rester que des avatars aux grimaces enfantines et aux mouvements trépidants. Sur les voies divergentes du clair et de l’obscur, de l’homme et de son ombre, ses formules algébriques sur fond monochrome flirtent avec l’imprévisible. En juxtaposant ou superposant son image photographique, l’artiste joue avec lui-même dans un labyrinthe de signes. (…)

Catherine BEZARD

 

Du 3 mai au 27 juin 2009

Du mardi au samedi 10h30-13h et 14h-19h

Vernissage mercredi 13 mai à 18h

 

Galerie Minsky

46, rue de l’Université

75007 Paris

Métro rue du Bac (ligne 12)

 

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