Anna Aaron – Neuro
Anna Aaron – Neuro Sortie le 11 mars 2014 chez Discograph |
Sortie le 11 mars 2014
Anna Aaron dévoile le 11 mars prochain son nouvel album « Neuro ». Inspiré par l’écrivain de science-fiction William Gibson, on retrouve sur « Neuro » l’univers hanté et envoûtant de cette musicienne suisse inspirée par le mysticisme. Neuro est une recherche d’absolu dont on ne sort pas indemne. Le disque a été produit par David Kosten connu pour son travail aux côtés de Faultline, Bat for Lashes, et Guillemots. La voix et le piano d’Anna Aaron nous plongent dans un monde sonore qui questionne les frontières de la perception. On pense aux atmosphères sombres d’Austra et London Grammar, à l’énergie vocale d’Anna Calvi et Sophie Hunger, ou encore à la beauté mélodique des musiques de Sophie Moleta et Agnès Obel. Découvrons dès à présent, en premier single, l’hypnotique Stellarling avant de voir Anna Aaron en live au printemps prochain au festival Les Femmes s’en Mêlent. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=dkGttrpS8ZM[/embedyt] On avait laissé Anna Aaron dans l’environnement sylvestre et tellurique de Dogs In Spirit (Two Gentlemen, 2011). Un monde de tumultes intérieurs, de pulsations primordiales et de contemplations mystiques entrelaçant un premier album d’une force renversante à la beauté quasi vénéneuse. Après avoir interprété les trois titres vocaux du dernier album d’Erik Truffaz, El Tiempo de la Revolución (Blue Note, 2012), la chanteuse bâloise ressort du bois avec NEURO, à l’orée d’un univers que l’on devine toujours aussi hanté, dense, sombre et tortueux. Si la signature vocale et mélodique ainsi que le piano restent souverains, Anna Aaron a su croître artistiquement autour de ces pôles magnétiques, bien au-delà des attentes. Magnifiquement produit par David Kosten (Faultline, Bat For Lashes, Guillemots), servi par la frappe de Jason Cooper (batteur de The Cure) et la science instrumentale de l’artiste Ben Christophers, « Neuro » visite des confins inédits, là où l’organique se fait immatériel, et questionne les frontières de la perception. « Avant, tout ce qui n’était pas physique était spirituel. Aujourd’hui, tout ce qui n’est pas physique est digital. C’est un peu comme si l’univers numérique avait sa propre mystique », explique-t-elle. A la source de ce deuxième album, la lecture de Neuromancer de William Gibson, ouvrage culte de la littérature de science-fiction datant de 1984, qui a énormément influencé les concepts et le lexique de l’ère internet. Anna Aaron en a fait son terreau créatif, et les morceaux ont poussé, presque d’eux-mêmes, gorgés d’un fluide nouveau. « Pour moi, la beauté est essentielle. Je la bois comme un homme mourant de soif dans le désert », souffle-t-elle lorsqu’elle évoque le phénomène insaisissable de l’inspiration. En bout de lecture, « Neuro » s’affirme comme une œuvre à la recherche d’absolu, la matérialisation bouleversante d’une quête sans fin. |
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