Andrea Sitter – La Cinquième Position, une chronique dansée – Théâtre National de Chaillot
La Cinquième Position, une chronique dansée De Andrea Sitter Avec Andrea Sitter Du 5 au 20 décembre 2014 Le vendredi 5, samedi 6, mardi 9, mercredi 10, jeudi 11, mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 à 20h30 Tarifs de 8€ à 35€ Réservation en ligne ou par tél. au 01 53 65 30 00 Durée : 52 min. Théâtre Chaillot |
Du 5 au 20 décembre 2014
Après dix-huit ans de danse classique en Allemagne, Andrea Sitter découvre avec bonheur, dans les années 1980, l’effervescence de la jeune danse contemporaine française. Dans ce solo autobiographique, elle retrace son parcours et évoque, en leur rendant hommage, les chorégraphes qui ont marqué de leur empreinte sa mémoire corporelle. Danseuse singulière, artiste multiple, Andrea Sitter creuse au sein de sa compagnie, Die Donau, un chemin marqué par sa double culture, française et germanique. Ses solos, dont quelques-uns sont des petites formes, mettent en scène son propre corps, vecteur d’un fascinant happening chorégraphico-plastico-théâtral, avec distance et humour. Aussi, lorsque le festival Faits d’hiver lui passe commande en 2008 d’un spectacle retraçant sa carrière, plutôt que de « tomber dans l’overdose d’elle-même », elle choisit de se raconter au travers des souvenirs de son corps et de célébrer les chorégraphes qui l’ont « fait avancer ». Cette cinquième position – en danse classique, pieds parallèles et inversés, talons touchant les extrémités des orteils –, c’est d’abord sa propre histoire, celle d’une jeune ballerine du Ballet-Academy de Munich, formée à la douleur et à la discipline de la danse classique et qui découvre à 22 ans, au hasard d’un séjour à Paris, le tourbillon d’air frais de la danse contemporaine française. Joseph Russillo, Anne-Marie Reynaud, Odile Azagury, Dominique Boivin, Jean Gaudin ou François Raffinot deviennent ainsi les figures tutélaires d’un spectacle qui leur est dédié et qui, mine de rien, revisite trente ans d’histoire de la danse. Réinventant les pièces qui ont marqué son parcours, Andrea Sitter interprète des moments de danse qui sont autant de moments de vie. Loin de l’académisme d’une cinquième position, dont elle s’est depuis longtemps libérée. / Isabelle Calabre |
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...