Aina Alegre dévoile sa création “R-A-U-X-A” au Carreau du Temple
Au cœur de la nuit, un corps martèle ses rythmes : c’est “R-A-U-X-A”, tel un rite imaginaire, porté par un souffle superbe. Où les racines catalanes nourrissent une danse universelle, échos contemporains de réminiscences immémoriales.
Pour Aina Alegre, la création est un terrain pour réimaginer le corps, entre cultures ancestrales et science-fiction. C’est à partir de ses racines catalanes qu’elle mène ici une recherche chorégraphique sur la pratique universelle de la frappe. Co-directrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, elle puise ici dans sa propre mémoire corporelle pour créer un surpuissant trio fait de corps, de lumière et de son live. Aussi Aina Alegre convoque la mémoire collective autour de pratiques rythmiques impliquant l’acte universel de marteler.
Derrière cette rémanence à l’énergie apparemment primitive, se dessine pourtant une technique de grand raffinement, traversée par des échos de danses folkloriques, flamenco ou house. Une présence mystérieuse se dégage du brouillard originel, grâce aux lumières immersives qui voilent et dévoilent l’impressionnante silhouette de la chorégraphe. Son rapport organique au sol convoque pulsations et vibrations qui se fondent dans une musique électro-acoustique, lien sensible entre les matières technologiques et organiques d’une performance aux vibrations intemporelles.
“Cette pièce composée comme un trio entre la danse, le son et la lumière porte une recherche archéologique et sonore du mouvement. Si différents soient les spectacles que je crée, je poursuis une obsession pour les corps qui martèlent, qui se mettent en rythme et qui cherchent à révéler la part invisible du mouvement.
Dans R-A-U-X-A, le corps entre en répétition, en vibration et devient pulsation. Pour ce projet, je m’inspire d’une mémoire ancienne et future de mouvements et de sons contenant le martèlement, geste moteur pour entrer dans de nouvelles dimensions physiques et temporelles. Je compose une danse hybride par laquelle le corps, la lumière et la musique électro-acoustique et modulaire dialoguent et mettent en friction une matière archaïque et technologique afin d’édifier une architecture sonore et un monde sensoriels.” – Aina Alegre
La presse en parle :
“Une danse aussi brute et archaïque que délicate” – La Terrasse
“Un solo à l’épure très sophistiquée.” – Danses avec la plume
“Un solo surpuissant, entre pulsions ancestrales et robotique futuriste, martelant un rythme intemporel.”– Danser Canal historique
[Source : communiqué de presse]
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