ADIAF : c’est l’été !
C’est l’été à l’ADIAF !
L’été arrive et nous allons tous bientôt nous disperser pour les vacances que je vous souhaite très artistiques, mais aussi reposantes.
Afin que vous n’oubliez pas l’ADIAF pendant cette période, j’ai le plaisir de vous faire parvenir un pensum que je viens de rédiger et qui résume l’esprit de notre action.
J’espère que vous trouverez le temps de le lire afin que nous puissions en reparler à la rentrée de septembre.
Très amicalement,
Gilles Fuchs,
Président
PS : Le bureau de l’ADIAF sera fermé du 24 juillet au 3 septembre en cas d’urgence vous pouvez nous joindre via adiaf@adiaf.com.
Les prochains rendez-vous à noter
Vendredi 21 septembre : Vernissage de l’exposition Prix Marcel Duchamp d’Ulla von Branderburg “Sweet Feast” à la Whitechapel Gallery, Londres
Mardi 9 octobre à 18h : Vernissage de l’exposition des 4 artistes nommés du Prix Marcel Duchamp 2018 au Centre Pompidou
Lundi 15 octobre :
9h30-13h : Séance des rapporteurs
19h30 : Annonce du lauréat
20h30 : Réception au Georges
Si vous passez en Normandie, je vous recommande l’exposition ABCDuchamp où vous verrez cette “Sculpture de voyage” de Marcel Duchamp.
Musée des Beaux-arts de Rouen jusqu’au 24 septembre.
L’ ADIAF bénéficie du soutien de :
Adagp, Artcurial, Icart, Inlex IP Expertise, Société Générale,
Comité Professionnel des Galeries d’Art, Fondation d’entreprise Hermès
Pensum
L’ADIAF a été fondée en 1994 avec une volonté très précise : soutenir la scène française et participer à son rayonnement international. Depuis l’année 2000, son action s’est principalement concentrée sur le prix Marcel Duchamp que Gilles Fuchs a créé pour mettre en lumière les artistes de notre scène nationale. « Nous en sommes aujourd’hui à la 18ème édition et le prix Marcel Duchamp est désormais reconnu comme l’un des grands prix de référence pour la scène internationale. Alfred Pacquement en parle comme « l’un des plus pertinents vecteurs d’information sur l’art contemporain en France ». Cela nous confère des responsabilités dont nous sommes tout-à fait conscients et qui se sont accrues avec le nouveau format de notre prix. » Depuis 3 ans, le Centre Pompidou invite les 4 artistes du prix à présenter leurs œuvres et non plus le seul le lauréat. Les collectionneurs à travers l’ADIAF sont donc maintenant chargés de choisir chaque année les 4 artistes représentatifs de la scène française qui seront mis en avant par l’une plus grandes institutions muséales au monde et ce sur 650 m2 pendant 3 mois, avec une visibilité record : plus de 70 000 visiteurs pour le prix 2017.
« C’est la première fois que les collectionneurs ont un rôle aussi déterminant et participent si activement à la vie artistique d’un pays avec pour seul but le désir d’affirmer les choix des passionnés d’art que nous sommes. » Afin de répondre cette responsabilité nouvelle qui lui incombe, l’ADIAF a donc évolué et musclé son programme de travail.
En amont du prix : une véritable formation pour les collectionneurs
Un important travail en amont est réalisé auprès des membres de l’ADIAF pour en faire des collectionneurs encore plus avertis et plus documentés qui soient de vrais connaisseurs et spécialistes de l’art contemporain. Il s’agit d’une véritable formation autour d’un programme proposé aux membres et que le comité de sélection du prix se doit de suivre : près de 50 visites d’ateliers, dîners-rencontres avec des personnalités du monde de l’art (1) autour de leur perception de la scène française, visites de collections et d’expositions à Paris et en région. En résumé, quelque 70 propositions sont offertes aux membres au cours de l’année, soit plus de 6 par mois. « Nous sommes conscients de l’effort que ce programme représente mais pensons qu’il s’agit d’un véritable enrichissement pour les amoureux de l’art que nous sommes. Ce programme me tient très à cœur car je crois que l’ADIAF a une mission d’éducation mais aussi de transmission du goût de l’art et de tout ce que l’art peut apporter à notre vie personnelle. A cet égard, je suis très heureux de notre nouveau partenariat avec l’Ecole ICART avec qui nous allons participer à la formation des futurs acteurs de l’art pour passer le flambeau aux générations qui nous suivent. »
(1) Des artistes comme Hirschhorn, Lavier, des conservateurs comme Jean-Hubert Martin ou Emma Lavigne, Philippe Costamagna des galeristes comme Maximo Minimi et Yvon Lambert ou Esther Schipper, des personnalités comme l’ancien ministre de la Culture Jacques Toubon etc.
Pendant le déroulement du prix : un choix collectif, démocratique et engagé.
La seconde étape essentielle pour notre prix est bien entendu la période cruciale du choix des artistes nommés. Les collectionneurs y ont un rôle essentiel et sont totalement impliqués, c’est la grande spécificité du prix Marcel Duchamp que de représenter un choix collectif et engagé. « J’ai voulu d’une part une grande rigueur et d’autre part un mode de sélection démocratique. Chaque année, tous les collectionneurs de l’ADIAF sont invités à voter pour les artistes qui leur semblent éligibles au prix Marcel Duchamp et à proposer un choix de 4 artistes. (Les artistes doivent être français ou résider en France depuis 5 années et avoir moins de 50 ans.) Pour les aider – et à leur demande – nous leur fournissons une liste d’environ 50 artistes préparée par un comité artistique composé de trois collectionneurs particulièrement avisés. Cependant chaque collectionneur a toute latitude pour nous suggérer d’autres noms. » Les artistes qui ont reçu plus de 5 voix sont retenus et permettent d’élaborer la seconde liste qui sera soumise au comité de sélection chargé de sélectionner les 4 artistes finalistes. Ce comité compte 10 membres, tous collectionneurs de l’ADIAF avec, à leurs côtés, un représentant de l’association Marcel Duchamp. Il est assisté par un commissaire du Centre Pompidou qui est à même de répondre aux questions artistiques que les collectionneurs peuvent se poser au cours des débats qui sont toujours intenses et passionnés.
Plus de 70 personnalités éminentes du monde l’art ont participé au jury
Ensuite le processus suit son cours : les 4 artistes sont invités par le Centre Pompidou à participer à une exposition collective dans la galerie 4. L’organisation de cette exposition est confiée à un commissaire désigné par le Centre Pompidou. Alicia Knock a assuré le commissariat des deux premières expositions et cette année, c’est Marcella Lista qui prend le relais.
De son côté, l’ADIAF constitue le jury final composé de 7 membres : 3 membres permanents : le président de l’ADIAF le directeur du MNAM, la représentante de l’association Marcel Duchamp et quatre membres français et étrangers renouvelés pour chaque édition (2 directeurs de musées et 2 collectionneurs). « Plus de 70 personnalités éminentes du monde l’art ont ainsi participé au prix. Je peux citer Jean-Hubert Martin, Harald Szeemann, Nicolas Serota, Maria de Corral, Hans Olbricht ou des collectionneurs tels que les Hoffman, Patrizia Re Rebaudengo, Dakis Jouanneau, Anton Herbert, Annibal Jozam , Mao Jihong … »
Par ailleurs, il demandé aux les artistes de désigner un rapporteur dont le rôle sera de le présenter au jury. Là aussi, un panel exceptionnel de personnalités brillantes ont apporté un concours précieux. C’est là encore une spécificité du Prix Marcel Duchamp ; les exposés ont acquis une telle notoriété que, depuis quelques années, ils sont ouverts au public. Au final, le jury voit l’exposition, écoute les rapporteurs qui ont chacun 45 minutes d’exposé, et enfin se réunit pour délibérer et désigner le lauréat à qui l’ADIAF remet une dotation financière de 35 000 euros et un trophée réalisé par Fabrice Hyber, marcel spirituel qui illustre parfaitement l’esprit de Marcel Duchamp, comme l’esprit français en général.
En aval du prix : un accompagnement à l’international
Le travail de l’ADIAF ne s’arrête pas là pour l’ADIAF qui a mis en place un suivi des artistes. C’est une autre spécificité qui semble particulièrement séduire les artistes du prix. « Nous ne nous contentons pas de leur offrir une vitrine en France et de donner une dotation au lauréat, nous avons un rôle d’accompagnement à l’international. Quelque 50 expositions ont ainsi été organisées autour des artistes du prix, dont une vingtaine à l’étranger. ». Parmi les dernières expositions organisées autour des artistes du prix Marcel Duchamp : En 2017 à Bruxelles et au sein de l’Espace musée de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (commissaire : Serge Lemine) en partenariat avec Artcurial, en Chine à Pékin et à Canton en partenariat avec l’ambassade de France en Chine et l’Institut Français (commissaire : Alfred Pacquement), à Saint Louis-Bâle avec la Fondation Fernet-Branca. En 2018, nouvelle exposition à Pékin avec le soutien de l’Institut français (commissaire : Jérôme Sans) et bientôt : exposition à Londres à la Whitechapel Gallery avec le soutien de Fluxus et de Noirmontarproduction…
L’ADIAF n’est pas une association comme les autres, rejoindre l’ADIAF c’est un engagement pour la scène française et ses artistes avec comme porte drapeau : le prix Marcel Duchamp. « C’est une véritable mission d’intérêt général que nous menons et je veux remercier nos membres qui sont des collectionneurs militants ainsi que nos mécènes qui se mobilisent pour la scène française. »
L’ADIAF est maintenant un acteur reconnu de la scène artistique française ayant des relations suivies avec le Ministère de la Culture et celui des Affaires étrangères, l’Institut français et de nombreux organismes souhaitent sa participation en tant que représentant des collectionneurs. A titre d’exemples : La Ville de Montrouge pour son nouveau fonds de dotation, la Fondation Fernet-Branca, l’ADAGP nouveau partenaire de l’ADIAF pour son groupe de travail sur l’exportation des artistes français, l’Institut français pour le Comité de sélection du pavillon français de la Biennale de Venise.
« Rejoindre l’ADIAF, ce n’est pas juste passer un agréable moment entre collectionneurs, même si je tiens beaucoup à cet aspect amical. Rejoindre l’ADIAF c’est un engagement pour la scène française et ses artistes avec comme porte-drapeau : le prix Marcel Duchamp dont la spécificité est d’être un prix de collectionneurs tout à fait unique – à ma connaissance, il n’en existe pas d’autres qui soit l’émanation d’un groupe de passionnés de l’art. Il y a des prix de toutes sortes, mais un prix qui représente l’œil de 400 amateurs, et qui soit devenu une référence mondiale, est tout à fait particulier. C’est une formidable occasion pour les collectionneurs français. Par ailleurs, je me réjouis de constater que nous avons participé à la renaissance de la scène française qui aujourd’hui est beaucoup plus présente qu’elle ne l’était il y a 20 ans. Les artistes que nous distinguons ont maintenant le plus souvent 3 ou 4 galeries étrangères, beaucoup de nos lauréats ont de remarquables parcours à l’international et ont été couronnés de prix divers dans le monde entier. Ce n’était pas le cas il y a quelques années. J’appelle donc les collectionneurs et les mécènes à nous rejoindre et à s’engager pour cette scène française ouverte, plurielle et diversifiée que nous défendons. »
[Source : communiqué de presse]
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