Johnny Hallyday – Jamais seul
« Jamais seul » est un album de rock et de blues, à l’énergie triomphante et à l’ardeur enthousiaste, un album qui signe la rencontre initiale de J. H. et de M. : Mister Rock’n’Roll et Mister Mystère, deux générations unies par la même passion.
L’histoire commence il y a quelques mois, lorsque Johnny et Mathieu Chédid se croisent, par l’intermédiaire du comédien Guillaume Canet. Plus tard, le premier assiste à un concert du second, avant de lui confier « Tu me rappelles moi, à mes débuts… » . Un compliment plutôt rare, qui netombe pas dans l’oreille d’un sourd…
Guitares au poing, le duo se retrouve à Saint Barthélémy pour travailler les mélodies… pendant que dehors gronde le cyclone Pearl. Le ton est donné : l’album sera rock ou ne sera pas. Le rêve se concrétisera à l’automne 2010, en Californie, dans les mythiques studios Ocean Burbank, sous la houlette de l’ingénieur du son Olivier Lude.
Ecrit en trois semaines avec la complicité d’Hocine Merab et pour les textes et de Joseph Chedid pour quelques musiques, le disque est enregistré dans les conditions du live : un groupe et son chanteur, yeux dans les yeux, pour un vrai dialogue musical, un échange convivial, une joyeuse communion. Le groupe, outre M et sa guitare magique, c’est Maxim Nucci, alias Yodelice, à la basse, et Vincent Polycarpe, batteur du groupe Gush. Un power trio pour un chanteur hors du commun, l’alchimie fonctionne à merveille.
Rarement Johnny ne se sera autant impliqué dans la réalisation d’un disque, omniprésent en studio, peaufinant les arrangements, discutant les harmonies. Comme dit M : « On s’est reconnu, humainement et artistiquement. Nous avons les mêmes héros, sauf que lui, il les a côtoyés… » Des héros auxquels Johnny rend hommage, dans « Paul et Mick », malicieux duel d’idoles entre pierres et scarabées, ou « Guitar Hero », dédié à tous les maestro des six cordes qui ont enchanté le rock : « pas de cause sans rebelle, ni de héros sans guitare… »
Hommages aussi, ou plutôt déclarations d’amour, à ses proches et à sa famille sans qui,affirme t-il, il n’aurait sans doute pu rester debout : « Elle a mis de l’eau », dédiée à Laeticia, et « Jade dort », douce berceuse paternelle. Le reste de l’album galope de rocks endiablés en blues envoûtés (« Jamais Seul », « Dandy », « Vous N’aurez Pas Ma Peau »), en passant par des ballades à l’émouvante délicatesse (« La Douceur de Vivre », « Ces Deux Là », « J’inspire »). Avec même une ode à l’Afrique (« Les Herbes Folles ») et la reprise du « Tanagra » de M, que tous deux ont chanté sur scène il y a quelques semaines : coïncidence, Brigitte Fontaine en avait écrit le texte en pensant à Johnny…
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Le duo Johnny/M, ça n’est pas que « England », morceau en forme debillard à bandes, aux allures du « Vieille Canaille » de Gainsbourg/Mitchell ; mais surtout, tout au long du disque, un étonnant mimétisme entre la voix du chanteur et la guitare du musicien, comme un dialogue qui rappelle souvent les plus riches heures d’un groupe nommé Led Zeppelin…
« Jamais Seul », sous sa pochette signée Jean-Baptiste Mondino, est davantage que le nouvel album de Johnny Hallyday : plutôt un moderne retour aux sources, celles de toute la musique qu’il aime et qu’on aime. Un véritable renouveau, prélude à une tournée des stades et des Zénith qui débutera en mai 2012. Car Johnny, c’est comme le rock’n’roll : jamais seul, mais toujours unique.
Johnny sera au Stade de France les 15, 16, 17 juin 2012.
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