A qui la faute ? – La Comédie de Paris
En rentrant du travail, Pablo découvre que sa femme Carmen a quitté le domicile conjugal avec sa fille Manuela. Désespéré, il finit par trouver de l’aide auprès de son ami d’enfance, Felipe, avocat. Ensemble, ils partent à leur recherche…
Un voyage entre rire et émotion au cours duquel les deux protagonistes vont croiser différents personnages hauts en couleurs. Chacun va être amené à s’interroger sur sa vie pour finalement, petit à petit, se découvrir et se dévoiler. Un spectacle drôle qui ne laisse pas insensible, dans lequel chacun peut s’identifier et qui aborde des thèmes sociétaux tels que le couple, l’amitié, la tolérance ou encore l’identité. Un spectacle qui s’adresse à tous, des plus petits aux plus grands.
À la fois tragique et terriblement banale, mais traitée comme une succession de numéros de cabaret, joués, dansés et chantés en live !
C’est un couple amoureux qui se déchire, des parents qui se disputent une enfant, deux amis qui unissent leurs forces, leurs maladresses et leurs solitudes, sans oublier de garder le sourire.
À qui la faute ? est un conte moderne avec ses embûches, ses soubresauts… C’est un parcours initiatique au long duquel on apprendrait à assumer ses erreurs et surtout qui l’on est, ce qui est une sacrée aventure en soi !
À qui la faute ? ce sont deux comédiens – danseurs – chanteurs qui se connaissent par cœur et qui nous font croire qu’ils sont tour à tour hommes, femmes, et même une petite fille ! Ce sont deux artistes qui s’en donnent à cœur joie, avec complicité et générosité, dans la grande tradition des duettistes de cabaret et de music-hall.
À qui la faute ? est un kaléidoscope haut en couleurs et en émotions, et s’il vous touche autant qu’il vous aura fait rire, à qui la faute ?
Entretien avec les artistes :
Comment est née l’idée de ce spectacle ?
Jacques Vidal : Avec Philippe, notre première collaboration a eu lieu grâce à Sylvie Joly, sur la tournée de « La cigale et la Joly ». Nous avons eu le bonheur de retravailler avec Sylvie sur le spectacle « C’est tellement Joly » à Mogador et sur son best of à l’Olympia. Depuis, elle est toujours venue nous soutenir dans nos spectacles respectifs. C’est réellement notre marraine de cœur et nous voulions depuis longtemps lui rendre hommage sur scène. La genèse de « A qui la faute ? »est venue de l’idée d’une chorégraphie de Bruno Agati « Quien tiene la culpa » (A qui la faute ?) que l’on a dansé Philippe et moi il y a quelques années. Je trouvais que dans ce pas de deux, il y avait vraiment deux personnages bien définis, ce qui m’a donné l’idée de raconter leur histoire. Et ces personnages qui me tiennent à cœur, sont fortement inspirés de nos racines espagnoles à tous les deux.
Philippe Bonhommeau : Il me disait : ces personnages sont vraiment intéressants. Il faudrait leur trouver un passé, un futur. Il y a quelque chose à développer, je vais y réfléchir.
Jacques Vidal : J’ai commencé à écrire ce spectacle il y a plusieurs années en pensant à Philippe, en tenant compte de ses talents artistiques et de nos expériences communes. Dans la mesure où c’était ma première expérience en tant qu’auteur, j’ai pris mon temps et Flannan Obé m’a beaucoup encouragé et soutenu sur ce projet qui n’aurait pas vu le jour sans son regard avisé de metteur en scène et comédien.
Et vous n’avez pas manqué d’originalité et d’humour pour vous lancer !
Jacques Vidal : Oui c’est vrai ! Le livret écrit, il restait encore à trouver un financement pour pouvoir monter et jouer la pièce. Mais comment faire ? Et là, on a eu une idée un peu folle et originale de participer à un jeu télévisé : « Money Drop » présenté par Laurence Boccolini sur TF1. On s’est dit qu’on n’avait rien à perdre ! Au mieux on gagnait un peu d’argent, au pire, cela nous faisait un peu de pub… Nous nous sommes inscrits le jour même et avons passé les sélections dans la foulée. Et on a eu la chance de participer à l’émission. Ça a été une expérience très sympa, d’ailleurs Laurence Boccolini a dit vouloir faire partie de nos tous premiers spectateurs ! Au final nous sommes repartis avec un peu d’argent en poche alors en quelque sorte, Laurence et TF1 ont un peu participé à l’élaboration de notre spectacle ! PHILIPPE : Laurence, nous espérons vous voir au premier rang le jour de la première !
De quoi parle la pièce ?
Jacques Vidal : C’est l’histoire de Pablo qui rentre chez lui et se rend compte que sa femme est partie avec sa fille. Désespéré, il va chercher de l’aide auprès d’un ami. Et tous les deux, ils partent à leur recherche. Dans ce spectacle ce qui est bien c’est d’aborder plusieurs personnages. Ce qui m’amusait, c’est qu’on rentre d’un côté de la scène et on sort de l’autre et en deux temps trois mouvements on devient un autre personnage. Il y a du cabaret aussi, avec Philippe on y a beaucoup travaillé. Cela fait quinze ans que je fais de la comédie musicale, je ne peux imaginer de faire un spectacle dans lequel je ne chante pas, je ne danse pas et je ne joue pas la comédie.
Comment définiriez-vous ce spectacle ?
Flannan Obé : C’est finalement très ludique, un spectacle d’humour, mais pas seulement. Il y a également beaucoup de sentiments. Concernant le ton de Jacques : il aime bien choquer un peu. Et à la fois, il a une grande sensibilité. Je trouve que dans « A qui la faute ? » on a vraiment ces deux aspects-là. Il y a de l’humour – le policier qui est un peu extrême droite ou l’homosexuel qui n’en peut plus, qui explose et qui, du coup, est un peu « too much » dans sa façon de déclarer son homosexualité – et à la fois, il y a ces moments d’émotion, de deux personnes qui se sont mal quittées, d’un papa qui dit au revoir à son enfant.
Quels sont les thèmes abordés ?
Philippe Bonhommeau : Il n’y a pas un thème dans ce spectacle, on aborde beaucoup de choses : il y a toute une thématique sur la recherche, la reconnaissance de soi-même. Il s’agit vraiment d’une ode à la tolérance. Donc on parle de tout !
Jacques Vidal : De tout, mais peut-être surtout d’amour.
Philippe Bonhommeau : C’est oublier la culpabilité pour mieux aimer et être mieux aimé.
Flannan Obé : Ça parle de sujets comme l’identité, d’immigrés espagnols qui ont un peu coupéavecleursracines.Levraimessagedans ce spectacle, c’est qu’il faut faire confiance à son vieux rêve que l’on n’ose pas toujours mener à bien faute de confiance en soi. Et ça c’est une belle leçon parce qu’au bout du compte, je pense qu’on arrive avec un beau spectacle qui ne demande qu’à éclore et à durer.
Comment avez-vous travaillé ?
Philippe Bonhommeau : Pour la danse j’ai beaucoup travaillé avec Jacques en studio, et pour le théâtre, c’est Flannan qui nous a dirigés. JACQUES : Flannan a apporté la cohérence des personnages et de leur histoire du début à la fin. Il a saisi tout de suite l’univers. Il a beaucoup d’humour et de sensibilité. PHILIPPE : Au-delà du travail de table, il nous a vraiment dirigés sur le plateau d’une manière très claire, très précise. Il a su, à la virgule près, nous diriger avec une douceur qui était absolument parfaite. C’est une belle aventurehumainecespectacleparcequ’on a créé une vraie famille composée de vrais professionnels.
Jacques Vidal : Oui c’est vrai, ça fait vingt ans qu’on est dans le métier donc on a réuni des gens avec qui on a aimé travailler.
Philippe Bonhommeau : Quand il y a une énergie positive et que le chef de projet c’est Jacques, c’est communicatif. C’est une vraie aventure humaine pleine de bonheur !
[Source texte : communiqué presse]
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