A la périphérie – Théâtre de Suresnes Jean Vilar
A la périphérie Mise en scène de Thomas Bellorini Du 3 au 27 mars 2014 Tarif plein : 22€ Réservation en ligne Durée : 1h30 A partir de 10 ans Navette gratuite |
Du 3 au 27 mars 2014
Dilcha et Bilo – les parents – ont quitté la campagne pour venir s’installer à la ville. Vingt ans plus tard, « leurs enfants sans nombril » rêvent de partir à leur tour. Cette fois beaucoup plus loin, où un autre périphérique les séparera de la belle ville. Une seule chose aura réellement changé, ces jeunes gens « mauvaises herbes », auront recours à la bonne fée marraine de la télévision plutôt qu’à la gitane et à sa magie. Sedef Ecer raconte la similitude des destins, l’éternité de cette misère qui reproduit les mêmes schémas, dans les pays en développement comme dans les pays développés. L’exclusion, le recours à des travaux dangereux (l’usine de sablage des blue-jeans a remplacé l’usine de production d’herbicide), mais aussi le désir d’amour, de solidarité qui fait tenir les gens debout et génère une force, la force du rêve, la seule susceptible de nourrir un quelconque espoir. À la périphérie a été écrit dans le cadre du programme Résidence d’écrivains de la région Ile-de-France et a obtenu le Prix national d’écriture théâtrale de Guérande en 2011, ainsi que le Prix « Coup de coeur des lycéens » en 2012. Elle a été retenue pour concourir aux Prix Godot 2013 et Prix Collidram 2013. À la périphérie a été donnée en lecture et/ou sélectionnée par les comités de lecture du Théâtre national de Strasbourg, Écritures en partage, Troisième Bureau à Grenoble, Festival Regards croisés, Panta Théâtre, Théâtre Éphémère, Théâtre de l’Aquarium, Grand T, la Maison des Métallos, Textes sans frontières… Quelques extraits : ” C’était “ l’exode rural ”, ils disaient. Ça faisait riche, “ l’exode rural ”. Ça sonnait comme l’espoir. Les paysans venaient chercher leur pain à la ville et des maisons en carton se construisaient les unes à la suite des autres. L’État ne disait rien, du coup on améliorait notre bidonville. “ ” Non Tamar, je n’ai pas encore vu la tour Eiffel, ni les Champs-Élysées. Je ne peux pas trop sortir, on est trois sur la même carte de séjour, alors je ne vais pas trop à Paris. Tu sais, là-bas on n’allait pas à la mer qui était à trois kilomètres, mais ici, on ne va pas à Paris, et pourtant c’est à trois stations de métro. “ |
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