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La ville de Sarcelles vous présente la 20e édition de la Biennale internationale de la gravure ! À voir du 27 novembre au 12 décembre

19 novembre 2021
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La ville de Sarcelles ainsi que son école d’art Janine Haddad, présentent du 27 novembre au 12 décembre la 20e édition de la Biennale internationale de la gravure de Sarcelles. Évènement soutenue par le ministère de la culture.

Depuis 1980, la Biennale internationale de la gravure de Sarcelles est devenue un événement artistique incontournable dans le monde de l’art. En effet, cet art si particulier impose une temporalité qui interroge, par la rigueur de sa technique, le déferlement des images qui envahissent notre monde de la communication. Comme à chaque édition, cette manifestation présente des artistes soigneusement sélectionnés par deux spécialistes de la gravure, commissaires de l’événement. L’artiste Jean-Pierre Tanguy, professeur honoraire de l’atelier gravure de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris ainsi que Jean-Paul Le Provost, peintre et graveur, ancien Directeur de l’École d’Art Janine Haddad.

Invités d’honneur, partenaires, candidats et étudiants d’écoles d’arts partagent cette large réunion qui permet de mesurer la variété des choix esthétiques. Allant de l’image la plus traditionnelle à l’assemblage le plus inattendu, de la figuration la plus descriptive à l’abstraction la plus épurée et ce, au travers d’un large panorama de techniques, qu’elles relèvent de l’impression à plat, en creux ou en relief.. Sans oublier, parfois, la présence de procédés photographiques ou numériques. Un dépaysement stimulant qui donne à voir l’estampe comme un moyen de communication chaleureux et universel et comme un patrimoine vivant en constant mouvement. Avec plus de 450 œuvres issues de 34 pays, la Biennale de Sarcelles se veut être une ouverture sur le monde et sur ses différentes cultures. Expression d’une ambition forte de la commune de valoriser sa réalité multiculturelle, elle souhaite aussi provoquer la surprise, la rencontre, et éveiller la curiosité de ses visiteurs.

Sans titre, lithographie. ©Rachid Koraichi

A côté de la section générale qui présentera une sélection d’œuvres des 109 meilleurs graveurs français et internationaux, la Biennale proposera 5 temps forts:

Les graveurs du bassin méditerranéen mis à l’honneur

Depuis sa création, la Biennale met un pays à l’honneur. Pour cette 20e édition, elle présente une sélection inédite de gravures de 58 artistes parmi les plus grands graveurs contemporains issus de 17 pays qui bordent les deux côtés de la Méditerranée, allant au Nord, de l’Espagne à Chypre et au Sud, du Maroc au Liban. Tunisie, Macédoine, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Egypte, etc. le panorama, loin de se vouloir une représentation officielle, pays par pays, de la réalité de l’estampe dans cette large zone géographique, se veut plutôt un kaléidoscope d’images, de pratiques et de tendances où le plaisir et la sincérité sont les dénominateurs communs.

L’artiste invité d’honneur : Rachid Koraïchi

Lui aussi méditerranéen, c’est l’Algérien Rachid Koraïchi qui a été retenu pour illustrer l’affiche de la Biennale avec sa lithographie “Le jardin d’Afrique”, en référence à son jardin-cimetière éponyme construit en Tunisie et conçu pour accueillir avec dignité les dépouilles des migrants morts en mer. Partageant son temps entre l’Algérie, Barcelone et Paris, proche des écrivains, Rachid Koraïchi est engagé dans une recherche sur le signe et les écritures que le visiteur peut commencer à découvrir dans l’espace qui lui est réservé au sein de la Biennale. 19 œuvres de ce graveur, peintre, sculpteur, vidéaste et écrivain universel et engagé y seront présentées.

“Dans l’éclat de la mer”, lithographie. ©Rachid Koraichi

Une carte blanche au Canada, la Colombie, l’Inde, le Japon, la Pologne et la Slovaquie

Nouveauté, la Slovaquie participe pour la première fois à la Biennale. Quant au Canada, à la Colombie, au Japon et à la Pologne, véritables “piliers” de la Biennale, ces pays invités des éditions précédentes ont à nouveau répondu présent avec de nouvelles œuvres dont la large représentation permet de mesurer l’évolution des tendances au fil du temps. A noter dans cette carte blanche la touchante réunion de gravures, réalisées pendant le confinement par 44 artistes colombiens. Une œuvre collective en forme de vision graphique et multiple de la relation qu’ils ont eue avec différents objets, activités ou émotions pendant la pandémie de Covid-19. Composé de plus de 50 tirages de petit format (25 x 17,5 cm) réalisés selon différentes techniques de gravure, l’ensemble des œuvres disposé dans l’espace d’exposition de manière aléatoire forme une grande œuvre unique et multiple à la fois, confrontant témoignages d’expériences individuelles et offrant un regard pluriel de ce que fut notre isolement.

Hommage à Bruno Mathon et Krishan Ahuja

Un hommage particulier est rendu cette année, à deux graveurs grands amis et fidèles soutiens de la Biennale, récemment emportés par la pandémie de Covid-19 : Bruno Mathon, critique d’art et peintre-graveur proche d’Henri Goetz, ainsi que le graveur indien Krishan Ahuja.

Ouverture de l’atelier de gravure de l’Ecole d’Art Janine Haddad

La Biennale sera aussi l’occasion de (re)visiter l’atelier de gravure de l’École d’Art Janine Haddad et de bénéficier de visites commentées proposées par les commissaires Jean-Paul Le Provost et Jean-Pierre Tanguy. Des visites-ateliers de sensibilisation et de pratique de la gravure seront également proposées pour tous publics : scolaires, centres de loisirs, familles, enfants, adolescents et adultes. Animé par Cécile Baudoncourt, l’atelier de gravure de l’école d’art propose d’aborder une grande diversité de techniques : pointe sèche, linogravure, taille-douce, manière noire, carborundum, collographie, eau-forte, aquatinte, bois, burin, etc.

[Source : communiqué de presse]

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