Autour de l’exposition De l’Allemagne – musée du Louvre
Conférences et rencontres
Conférences-rencontres données par des artistes (écrivains, cinéastes) allemands qui préciseront leur vision de l’histoire allemande.
Le jeudi 28 mars à 19h
Goethe, la vitesse et le diable par Peter Stein, metteur en scène
Le jeudi 4 avril à 12h30
Présentation de l’exposition « De l’Allemagne » par Sébastien Allard, commissaire de l’exposition
Le lundi 13 mai à 19h
De loin, de près : vues d’Allemagne Anselm Kiefer, artiste, en conversation avec Danièle Cohn, philosophe, commissaire de l’exposition
Le jeudi 16 mai à 19h
Sans Voltaire, ou l’humour allemand par Daniel Kehlmann, écrivain
En collaboration avec l’Institut Goethe et les éditions Actes-Sud
Colloque
Le samedi 6 avril 2013
Weimar, une histoire allemande Le colloque débute le vendredi 5 avril au Centre allemand
d’histoire de l’art.
Weimar est vu ici comme un microcosme de l’histoire allemande entre 1776 et 1945, entre l’arrivée de Goethe dans cette petite ville et la découverte du camp de Buchenwald par les troupes américaines et anglaises. A travers des moments clés dans l’histoire de cette ville, nous retrouvons tous les grands thèmes qui vont marquer celle de la nation allemande, depuis sa construction jusqu’aux soubresauts du XXe siècle et à la réunification de 1989/90.
Musique
Du cycle An die ferne Geliebte de Beethoven aux lieder de Webern en passant par les ballades fantastiques de Carl Loewe, le concert des solistes de l’Atelier Lyrique sera l’occasion de suivre le fil de l’exposition en illustrant les différentes expressions de cette culture allemande. Dans les formes plus abstraites de la musique instrumentale, et notamment le quatuor à cordes, l’écriture prend sa source dans des racines populaires (quatuors de Schubert et de Brahms), aspire vers un au-delà métaphysique symbolisé par les
derniers quatuors de Beethoven, ou tente une incursion dans l’expressionnisme (quatuor d’Hindemith).
Cette Allemagne musicienne s’affirme en combattant les nouveaux Philistins dans l’Humoresque de Schumann et mêle l’affirmation d’un art profondément allemand à une inaccessible quête de l’absolu.
Le mercredi 10 avril à 20h
Quatuor Arcanto
Mozart, Quatuor en la majeur K 464
Hindemith, Quatuor en mi bémol majeur
Brahms, Quatuor en si bémol majeur opus 67
Le mercredi 17 avril à 20h
Solistes de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris
Loewe, Erlkönig ; Der Sänger
Wagner, Lied des Mephistopheles n°4 et n°5.
Brahms, Deux duos extraits de l’Opus 28 ; Cinq lieder
Wolf, Cinq Lieder
Weill, Deux lieder Wie lange noch? ; Es regnet
Le jeudi 18 avril à 12h30
Adam Laloum, piano
Schubert, Sonate en la majeur D 664
Schumann, Grande Humoresque en si bémol majeur opus 20
Brahms, Quatre Klavierstücke opus 119
Le mercredi 15 mai à 20h
Quatuor Modigliani
J. Haydn, Quatuor à cordes en sol majeur Hob.III.75
Beethoven, Quatuor en fa majeur opus 135
Schumann, Quatuor en la majeur opus 41 n°3
Le mercredi 5 juin à 20h
Quatuor Artemis
Mendelssohn-Bartholdy, Quatuor en
fa mineur opus 80
Schubert, Quatuor à cordes en sol
majeur D 887
Musique filmée
« Voix de l’Allemagne »
Séance présentée par Christian Merlin, musicologue, critique au
Figaro.
La musique vocale a été l’expression privilégiée d’un mouvement qui, de la période du Sturm und Drang à Gustav Mahler, traverse la culture allemande. On trouve dans le chant allemand tel qu’il est présent dans l’opéra, le lied ou la symphonie, les thèmes qui caractérisent la recherche de cette hypothétique identité culturelle : merveilleux, origines mythiques de la germanité, oeuvre d’art total…
Ce cycle présente quelques-uns de ces jalons musicaux. A travers le prisme du chant, musique, poésie, philosophie et littérature ont fusionné dans l’opéra, le lied et la musique symphonique. OEuvre fondatrice de l’opéra romantique allemand, Der Freischütz de Weber est un complément nécessaire à l’exposition « De l’Allemagne, 1800-1939 », comme le Tannhäuser de Wagner qui puise son inspiration dans un Moyen Âge mythique. Deux séances complètent ce panorama, l’une consacrée au lied allemand par
quelques-uns de ses grands interprètes ; l’autre à trois grandes oeuvres symphoniques chantées de Mahler, Mendelssohn et Beethoven.
Le samedi 27 avril à 15h
Symphonie n°3, de Mahler
Symphonie n°2, dite Lobgesang, de Mendelssohn
Symphonie n°9, L’Ode à la joie, de Beethoven
Le samedi 27 avril à 17h30
Der Freischütz, de Weber
Dimanche 28 avril à 15h
Tannhäuser, de Wagner
Musique filmée / Conférence
Le lundi 29 avril à 19h
Le Lied : d’une vision à l’autre Tout se tient dans l’âme allemande, dans l’art allemand. Doux temps de passerelles. Entre musique, poésie et philosophie, André Tubeuf en explore quelques-unes. Longtemps à la recherche de son unité politique, l’Allemagne s’exprime d’abord au XIXe siècle par la voix de ses philosophes et de ses artistes. Cette nation en devenir pouvait-elle alors rêver à de meilleurs ambassadeurs que Beethoven, Schumann, Mendelssohn, ou Brahms pour donner corps, coeur et âme à cette identité allemande ?
Suivie d’archives filmées : Le lied, avec des extraits de Schubert, Brahms, Wolf et Schumann, interprétés par Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf, Thomas Quasthoff …
Regard musical
Les vendredis 5 et 19 avril à 19h
dans le hall NapoléonDes étudiants du Conservatoire de Paris – CNSMDP introduiront les visiteurs à l’exposition par quelques échappées musicales dans le répertoire allemand, de Schubert à
Stockhausen. Nocturnes sous la direction de Jeff Cohen, enseignant en classes de récital, mélodie et lied, et d’Alexandros Markeas et Vincent Le Quang, enseignants en classe d’improvisation générative.
Lecture
Iphigénie en Tauride, de Goethe
Le jeudi 30 mai à 20h
Direction artistique de Clément Hervieu-Léger
Avec Marina Hands, Didier Sandre, Daniel San Pedro, Mathieu
Genet et Clément Hervieu-Léger de la Comédie-Française.
Soirée cabaret
« Willkommen im Kabarett »
Le lundi 3 juin à 20h
Avec Donatienne Michel-Dansac, soprano et Vincent Leterme, piano
En collaboration avec l’Institut Goethe.
Théâtre
Vie de Gundling, Frédéric de Prusse, sommeil rêve cri de Lessing de Heiner Müller
Samedi 22 juin et dimanche 23 juin à 19h
dans le hall NapoléonTexte peu connu en France “Vie de Gundling Frédéric de Prusse Sommeil rêve cri de Lessing”, bien que très inspiré par les surréalistes français, fait allusion à de nombreux classiques du théâtre allemand (Goethe, Kleist, Lessing etc…) dont les extraits seront proposés en même temps que la pièce. C’est aussi une réflexion-parodique du théâtre allemand et de la « grandeur » prussienne.
La mise en scène par Jean Jourdheuil préparée avec les étudiants du TNS à l’automne et présentée au théâtre de Genève en janvier 2014, fait l’objet d’une avantpremière au Louvre dans une adaptation spécifique conçue pour les salles de l’exposition. Le public circulera par petits groupes de trente personnes tout au long de la soirée qui recevra ainsi environ 600 spectateurs. Une coproduction du TNS.
Autour de l’exposition De l’Allemagne
Du 28 mars au 24 juin 2013
Musée du Louvre
Hall Napoléon
M° Palais Royal – Musée du Louvre
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