Tess de Roman Polanski présenté à Cannes Classics 2012
Tiré du roman de Thomas Hardy, Tess d’Urberville, le film brosse un tableau de la vie rurale au XIXème siècle et plonge dans les replis les plus secrets de la condition humaine.
A travers ce film tragique et bouleversant, sublimé par une photographie majestueuse, Roman Polanski révèle une actrice exceptionnelle : Nastassia Kinski. Véritable incarnation de Tess d’Urberville, la jeune comédienne – qui n’a pas 18 ans lorsqu’elle commence le tournage – insuffle à l’héroïne du roman de Thomas Hardy sa grâce et sa beauté, radieuse et juvénile, qui forgent la force des grands personnages romantiques d’autrefois.
« J’ai toujours voulu tourner une grande histoire d’amour. Ce qui m’attirait également dans ce roman, c’était le thème de la fatalité : belle physiquement autant que spirituellement, l’héroïne a tout pour être heureuse. Pourtant le climat social dans lequel elle vit et les pressions inexorables qui s’exercent sur elle l’enferment dans une chaîne de circonstances qui la conduisent à un destin tragique. » — Roman Polanski
Synopsis
Dans l’Angleterre du 19ème siècle, un paysan du Dorset, John Durbeyfield, découvre par hasard qu’il est le dernier descendant d’une grande famille d’aristocrates. Motivé par le profit qu’il pourrait tirer de cette noblesse perdue, Durbeyfield envoie sa fille aînée, Tess, se réclamer de cette parenté chez la riche famille des d’Urberville. Le jeune Alec d’Urberville, charmé par la beauté de sa « délicieuse cousine », accepte de l’employer et met tout en œuvre pour la séduire. Tess finit par céder aux avances d’Alec et, enceinte, retourne chez ses parents où elle donne naissance à un enfant qui meurt peu de temps après.
Fuyant son destin, Tess s’enfuit de son village et trouve un emploi dans une ferme où personne ne connaît son malheur. Elle y rencontre son véritable amour : un fils de pasteur nommé Angel Clare. Ce dernier, croyant que Tess est une jeune paysanne innocente, tombe éperdument amoureux d’elle et, malgré l’abîme social qui les sépare, la demande en mariage. Mais lors de la nuit de noces, Tess confie à Angel son lourd secret. Accablé, incapable de lui pardonner, Angel quitte Tess et part pour le Brésil.
Pendant de longs mois, Tess attend désespérément le retour de son mari en travaillant dur pour sa survie et celle de sa famille, jusqu’à ce que le destin ramène Alec d’Urberville dans sa vie.
Tess (1979)
Avec Nastassia Kinski (Tess), Peter Firth (Angel Clare), Leigh Lawson (Alec d’Urberville), John Collin (John Durbeyfield), Rosemary Martin (Mme Durbeyfield), Carolyn Pickles (Marian), Suzanna Hamilton (Izz), Caroline Embling (Retty), Richard Pearson (le vicaire de Marlott), Fred Bryant (le fermier Crick), David Makham (Révérend Clare), Pascale De Boysson (Mme Clare) et Arielle Dombasle (Mercy Chant)
Durée : 171 min.
Décors : Pierre Guffroy // Costumes : Anthony Powell // Musique : Philippe Sarde
Une restauration Pathé, exécutée par Éclair Group pour la partie image et Le Diapason pour la partie sonore.
Projection Cannes Classics le 21 mai – Salle du 60ème
Festival International du film de La Rochelle 2012 (du 29 juin au 8 juillet)
- D’hier à aujourd’hui
[Visuel : Photographie Bernard Prim – Collection Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. ©1979 Pathé Production – Timothy Burrill Productions Limited]
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