Parcours Saint-Germain 2011
Le Parcours Saint Germain invite de nouveaux artistes à exposer et produire des œuvres originales, à organiser des rencontres et des signatures dans les boutiques de luxe du quartier (Louis Vuitton, Sonia Rykiel, Agnès b, Emporio Armani…) ainsi que sur la Place Saint-Germain-des-Prés, l’hôtel Lutétia dans le salon de thé et une suite de luxe, le Café des Deux Magots, ou le Café de Flore… Perpétuant ainsi la tradition d’un quartier prospère culturellement.
Les artistes
- Annabelle Adie est une artiste aux multiples visages, son travail se situe entre design et création contemporaine, avec toujours la pureté en fil conducteur. Annabelle Adie explique être partie de la couleur vers la forme, avec l’idée de supprimer l’anecdotique. Il en résulte des pièces en céramiques exposées chez Eskandar (7, rue Princesse).
- Renaud Auguste-Dormeuil expose au café de Flore (172, boulevard Saint-Germain), une série de portraits de collectionneurs sur commande, un hommage à ceux qui sont le premier soutien des artistes tout en faisant un clin d’œil à la longue tradition de la commande de portrait.
- Gilles Barbier propose chez Berluti (171, boulevard Saint-Germain) un cabinet de curiosités, où l’on trouve des moules, des phylactères ou encore des monstres des grands fonds. Dans la boutique, des « correcteurs de réalité » se mêlent aux souliers permettant à l’artiste de recréer un nouvel espace et de continuer à nous emmener dans une autre dimension.
- Lilian Bourgeat présente le Dîner de Gulliver chez JNF Production (19, rue Visconti). L’artiste expose une réplique parfaite d’une table de jardin industrielle, deux fois et demie plus grande que la normale, qui renvoie aux sculptures monumentales présentes dans l’histoire de l’art et à leurs rôles religieux, philosophique et politique.
- Anais de Chabaneix expose chez Agnès b. (10-12, rue du Vieux Colombier). Telle une écriture de mémoire, une empreinte temporelle, Nostalgie des étoiles (négatif) se présente comme le relevé d’une cartographie des étoiles percé sur une surface noire opaque. In-situ, l’interaction avec la luminosité extérieure dévoile de véritables constellations de lumière. Les projections de points lumineux offrent l’illusion de pouvoir toucher l’insaisissable.
- Eva Jospin expose chez Sonia Rykiel (175, boulevard Saint-Germain) ses forets dans lesquelles on voudrait entrer se perdre. Elle accumule et sculpte des strates de cartons pour en faire des forets merveilleuses autant que mystérieuses, rendant ses lettres de noblesses à ce matériau issu des arbres. Elle le travaille comme de la marqueterie, faisant de cette matière pauvre des œuvres précieuses.
- Marie Maillard propose chez Pataugas (53, rue Four) de bousculer notre rapport à la réalité. Avec un écran vidéo et par le biais d’une camera de surveillance placée dans la boutique, le visiteur se retrouve face à une réalité augmentée qui révèle d’étranges phénomènes.
- Pierre Malphettes imagine, pour Louis Vuitton (6, place Saint-Germain-des-Prés), une installation mettant en place une fenêtre lumineuse en néons blancs, et une poutre horizontale dont une extrémité est traversée par un fil de néon.
- Didier Marcel expose à La Société (4, place Saint-Germain des Prés) un tronc d’arbre blanc plus vrai que nature, moulage en résine recouvert d’un flocage blanc. L’artiste emprunte au réel et met le naturel en scène au point qu’il est presque impossible de démêler le vrai du faux.
- Didier Mencoboni accroche chez Arthus Bertrand (6, place St Germain des Prés) des suspensions mobiles abordées comme des peintures dans l’espace, des « Révolutions ».
- Laurent Pernot nous invite chez Gérard Darel (174, boulevard Saint-Germain) à entrevoir un monde où l’étrange, le rêve et la mélancolie, ressuscitent des émotions et flirtent avec l’imaginaire.
- Armen Rotch expose une série de toiles intitulées « espaces tempérés » dans le célèbre café des Deux Magots (6, place St-Germain-des-Prés). L’artiste compose ses toiles avec des rangées composées de milliers de sachets de thé, traces de temps vécus.
- Jeanne Susplugas présent, chez Catherine Houard 2, House to House, une œuvre inspirée des maisons de poupées modulables qui s’ouvrent et se transforment. L’artiste s’approprie ici l’esthétique d’une boîte de transport, bien connue des artistes, pour fabriquer une maison d’une taille singulière, qui s’ouvre et se referme au grès de l’humeur.
- Yann Toma est artiste Président à vie de Ouest-Lumière, observateur-artiste à l’ONU et chercheur. Pour le Parcours Saint Germain, il investit le salon de thé et le rez-de-chaussée du Lutetia (45, boulevard Raspail) avec ses intrigantes sculptures en CO2. La sculpture de CO2 symbolise la nécessité de protéger notre atmosphère. Elle est réalisée en collaboration avec le plus grand spécialiste de traitement du CO2, actuel conseiller d’Obama et un des plus grands sismologues français : Alain Bonneville. L’artiste expose également des toiles de la la série POST-BANKRUPT (jamais exposée en France) dans la galerie du palace.
- Marc Turlan utilise des magazines et les transforme en sculptures. Les magazines utilisés prennent une autre vie, dans laquelle leur rôle immédiat de promotion de produits de consommation est relégué à l’arrière plan pour privilégier la vision d’un monde étrange. Place Diane de Furstenberg
- Virgine Yassef et Julien Bismuth prennent possession d’une luxueuse suite du Lutetia (45, boulevard Raspail) et proposent un « work in progress ». Ils vont réaliser une vidéo en temps réel qui sera diffusée plus ou moins « en direct » grâce au moniteur télé de la suite qui devient alors scène et décor en même temps qu’espace d’exposition. Le visiteur est alors invité à participer à l’œuvre. Surprises et expériences sont au rdv.
- La maison Ralph Lauren présente des photos choisies dans le double numéro des de L’Insensé, revue culturelle de grand format, pour ses 20 ans…
- Emporio Armani (149, boulevard Saint-Germain) expose, en collaboration avec Magnum Photos, une sélection exclusive du photographe Elliott Landy. De 1967 à 1969, l’artiste, qui fut le photographe officiel de Woodstock, a photographié les plus grandes icônes du Rock comme Bob Dylan ou Janis Joplin. Ces clichés, réalisés grâce à un procédé particulier mis au point par la C.I.A, les films à infrarouges, sont caractérisés par un contraste important, des couleurs vives et saturées, faisant surgir des images inattendues, comme suspendues, à l’image de cette génération d’artistes.
Parcours Saint-Germain 2011
Anne-Pierre d’Albis-Ganem, commissaire
Charlotte Ardon, coordinatrice
Du 18 au 23 octobre 2011
Inscrit dans le Parcours Privé de la Fiac et accessible sur présentation du badge invité d’honneur, et sur présentation du carton d’invitation, le vernissage aura lieu mardi 18 octobre 2011 de 17h à 21h.
Articles liés
Découvrez le seul-en-scène “Florence 1990” à La Petite Croisée des Chemins
18 novembre 1990. Florence Arthaud arrive dans le port de Pointe-à-Pitre à la barre de son trimaran et remporte la Route du Rhum, première femme à s’imposer dans une course en solitaire. Adolescent, je suis alors fasciné par cette...
Bananagun dévoile leur nouveau single “With the Night” extrait de leur nouvel album à paraître
Bananagun, originaire de Melbourne, partage “With the Night”, extrait de leur deuxième album “Why is the Colour of the Sky ?”, dont la sortie est prévue le 8 novembre via Full Time Hobby. Ce single au piano reflète le...
“Nadia Léger. Une femme d’avant-garde” au Musée Maillol : une exposition à ne pas manquer !
Nadia Khodossievitch-Léger (1904-1982) a été une figure de l’art du XXe siècle. À travers plus de 150 œuvres, la rétrospective Nadia Léger. Une femme d’avant-garde retrace le parcours largement méconnu de cette femme d’exception, tout à la fois peintre prolifique, éditrice...