14, Visages et vestiges de la Grande Guerre – Gare de l’est
14, Visages et vestiges de la Grande Guerre Jusqu’au 30 novembre 2014 Du lundi au dimanche de 5h à 1h Entrée libre Gare Paris-Est, |
Jusqu’au 30 novembre 2014
A l’occasion du centenaire de la guerre 14-18, la gare de l’Est à Paris accueille, du 23 juin au 30 novembre 2014, l’exposition 14, Visages et vestiges de la Grande Guerre, une installation originale de photographies de Didier Pazery. Lieu emblématique de la première guerre mondiale, la gare de l’Est a vu transiter la majorité des soldats des armées alliées venus prendre le train pour combattre sur Avec l’exposition 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre, la gare a souhaité rendre un hommage à tous ceux qui ont transité par ses quais et commémorer le souvenir de 14-18. Depuis plus de 20 ans, Didier Pazery a réalisé un ensemble unique de photographies d’hommes, d’objets et de paysages liés à la Grande Guerre. Il a été l’un des rares photographes à saisir les visages des ultimes témoins du conflit alors qu’ils n’étaient plus que quelques survivants. A ces portraits réalisés au tournant des années 2000, il a ajouté des travaux photographiques plus récents : une série de paysages réalisée sur les champs de bataille de l’ancien front, ainsi que des photographies d’objets conservés dans les collections du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. La notion d’empreinte, de trace, sous-tend tout l’œuvre du photographe. Eclats de métal affleurant des dizaines d’années après sous la peau parcheminée d’un vieil homme, obus et grenades non explosés qui refont surface sur l’ancienne ligne de front… Mélange d’émotion et de rigueur documentaire, les photographies de Didier Pazery sont des récits qui se répondent, une mise en abîme de l’histoire de la Grande Guerre. L’exposition 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre propose de présenter pour la première fois l’intégralité de ce travail avec une installation spectaculaire de 80 grands formats qui prennent place dans les halls voyageurs et sur les grilles du parvis de la gare de l’Est. L’exposition Présentant des portraits d’anciens combattants, des photos de paysages du front et des natures mortes réalisées avec des objets issus des collections du Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, la scénographie de l’exposition s’articule autour des trois grands axes du travail du photographe. L’intérieur de la gare accueille dans ses halls (hall Alsace, hall Saint-Martin et hall central), 32 portraits d’anciens combattants et 24 photos d’objets. Les grilles du parvis présentent quant à elles 23 panneaux alternant paysages, objets et portraits, en lien avec les images exposées dans les halls, et invitent le passant à entrer et à découvrir davantage de photographies à l’intérieur. Des panneaux de textes trilingues (allemand, anglais, français) accompagnent l’exposition, mettant en valeur des témoignages exceptionnels des survivants de 14-18 recueillis par Didier Pazery et le réalisateur Olivier Morel. Les photographies d’objets sont accompagnées de légendes historiques écrites en collaboration avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. Portraits Après avoir été oubliés pendant des décennies, les ultimes témoins de 14-18 accèdent au rang dʼicônes. Alors qu’ils n’étaient plus que quelques-uns encore vivants, plus que quelques-uns à pouvoir dire «j’y étais», les derniers poilus posent, au soir de leur existence, à côté de l’image du jeune homme qu’ils ont été. Sur leurs visages, on cherche les traces de ce début de XXe siècle inauguré par une hécatombe : une cicatrice, un regard, une expression… qui raconteraient la violence, la folie des tranchées. Pour tous, 14-18 reste une fêlure. Mais ni la peur ni Objets Conservées au Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, les pièces issues de la collection de Jean-Pierre Verney* interpellent par leur étrange mélange de modernité et de brutalité archaïque. Elles mettent en lumière une transition entre un Paysages Il existe un lieu en Alsace près de Altkirch, où les frontières de la France, de l’Allemagne et de la Suisse se rejoignent. A cet endroit précis, un poste d’observation suisse datant de 1914 marque le kilomètre zéro de l’ancien front de 14-18. Fixée dès la fin de l’année 1914, la ligne de front traverse l’Est de la France, frôle Paris avant de remonter jusqu’en Belgique ; elle n’a quasiment pas bougé pendant tout le conflit. De part et d’autre, les deux camps sont restés figés dans une vaine confrontation. Ligne de communication naturelle vers Paris, Lille ou Strasbourg, on la traverse aujourd’hui sans y penser, sans savoir qu’on y trouve encore des obus non-éclatés qui mettront des siècles à disparaître et des corps dont on ne retrouvera sans doute jamais l’identité. Dans ces territoires marqués par 14-18, il suffit juste de sortir de l’autoroute : les traces et les cicatrices de la Grande Guerre sont partout. |
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