“The Perfect Product” : le nouveau solo show de l’artiste Hendrik Czakainski à la Galerie Wallworks
À première vue abstraites, les compositions colorées de Hendrik Czakainski allient environnements urbains et paysages naturels. Elles s’avèrent composées d’une multitude de constructions qui s’enchevêtrent, où la présence humaine est figurée par les lignes et les formes de tracés urbains comme vus du ciel. Semblant parfois être habitées, ailleurs en partie dévastées, ses sculptures murales renvoient tout à la fois à des notions de globalisation et d’industrialisation, d’environnement et de changement climatique.
Hendrik Czakainski a choisi d’intituler ce nouveau solo show The Perfect Product en référence à l’essence même de ses œuvres qui mêlent des paysages industriels et de délicates structures d’habitation, symbolisant la fusion de l’industrie et de l’humanité : “Dans un monde prêchant constamment les valeurs de consommation et de matérialisme, mes œuvres dialoguent avec cette notion de perfection. Elles mettent en valeur non seulement l’abondance, mais aussi la beauté et la perfection des petits détails travaillés avec précision, qui sont encore renforcés par un caractère aléatoire et chaotique dans leur agencement. Ces éléments soigneusement élaborés incitent à réfléchir sur la nature du “produit parfait” et incitent à une contemplation critique de notre société de consommation.”
Après avoir passé 25 ans à Berlin, l’artiste vient d’emménager dans le sud de l’Allemagne, à Fribourg-en-Brisgau, à proximité de la frontière française et de villes suisses comme Bâle et Zurich. Plus spacieux et baigné de lumière, son nouvel atelier lui permet de travailler à de plus grands projets, à l’image de l’installation monumentale qu’il a réalisée pour l’exposition.
À propos de Hendrik Czakainski
D’abord peintre, Hendrik Czakainski conçoit depuis plus de 10 ans des architectures imaginaires qu’il présente en sculptures murales. Après avoir enseigné l’architecture à l’école technique Beuth de Berlin, il se consacre désormais entièrement à la création artistique. De l’architecture, il confie être particulièrement inspiré par celle rencontrée lors de ses voyages dans les grandes villes d’Asie du Sud-Est, dans les documentaires ou au cinéma, comme par exemple les cités futuristes des films de science-fiction contemporains. Comme s’il revenait à ses premières amours de peintre, il s’intéresse aujourd’hui davantage à la couleur qu’il emploie plus volontiers. Son procédé de création a également évolué, en ce sens qu’il ne conçoit plus ses constructions directement sur le support mais en amont : il les dispose ensuite dans l’œuvre et s’en sert comme autant d’éléments distincts, à la manière des pixels d’une image ou des pigments d’une couleur. Cette liberté lui permet une plus grande rigueur dans chaque composition, et le loisir de donner forme à ses constructions tant par la disposition des éléments architecturaux prédéfinis, par leur couleur, que par les ombres portées qu’il intègre au pinceau ou la peinture qu’il applique au pistolet.D’abord peintre, Hendrik Czakainski conçoit depuis plus de 10 ans des architectures imaginaires qu’il présente en sculptures murales. Après avoir enseigné l’architecture à l’école technique Beuth de Berlin, il se consacre désormais entièrement à la création artistique. De l’architecture, il confie être particulièrement inspiré par celle rencontrée lors de ses voyages dans les grandes villes d’Asie du Sud-Est, dans les documentaires ou au cinéma, comme par exemple les cités futuristes des films de science-fiction contemporains.
Comme s’il revenait à ses premières amours de peintre, il s’intéresse aujourd’hui davantage à la couleur qu’il emploie plus volontiers. Son procédé de création a également évolué, en ce sens qu’il ne conçoit plus ses constructions directement sur le support mais en amont : il les dispose ensuite dans l’œuvre et s’en sert comme autant d’éléments distincts, à la manière des pixels d’une image ou des pigments d’une couleur. Cette liberté lui permet une plus grande rigueur dans chaque composition, et le loisir de donner forme à ses constructions tant par la disposition des éléments architecturaux prédéfinis, par leur couleur, que par les ombres portées qu’il intègre au pinceau ou la peinture qu’il applique au pistolet.
“Toutes mes œuvres sont des compositions abstraites fortement inspirées par la réalité. Elles traitent du choc qu’imposent la globalisation, l’industrialisation et les changements démographiques, qui induit les questions humanitaires et les catastrophes naturelles. Je m’intéresse aux tsunamis, aux inondations et aux tremblements de terre comme aux cataclysmes provoqués par l’homme. Ma recherche esthétique se situe entre la dévastation, la destruction et la beauté, la simplicité des lignes et des surfaces qui composent mes structures. J’oscille sans cesse entre ordre et chaos, norme et déviation, le concret et l’abstrait.” – Hendrik Czakainski, 2017
[Source : communiqué de presse]
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