“BUBUTIGA FLA, The Gibbon and the Macaque” : la nouvelle exposition de Yena Aruna dès le 20 juin chez Norwegian Rain !
C’est sous les traits d’un jardin zen japonais, que se tiendra la nouvelle exposition parisienne de Yena Aruna, “BUBUTIGA FLA, The Gibbon and the Macaque”. Du 20 juin au 20 juillet 2024 chez Norwegian Rain, la maison de haute couture norvégienne par T-Michael aux multiples inspirations culturelles !
Venez célébrer le début de l’exposition au vernissage qui se tiendra le 20 juin !
“BUBUTIGA FLA, The Gibbon and the Macaque” – Yena Aruna :
Cette exposition marque l’avènement d’une nouvelle ère aussi bien artistique que personnelle pour l’artiste, lui qui n’a cessé de développer son art durant ces deux dernières années. Yena Aruna revient avec de nouvelles séries, investissant le lieu atypique offert par Norwegian Rain et créant ainsi un mélange parfait entre art et espace. Il y présentera une quinzaine de ses dernières toiles n’ayant jamais été présentées au public auparavant, ainsi qu’une reproduction de son atelier d’artiste au sous-sol du magasin, imaginé comme un jardin zen japonais. Dans cette nouvelle ère, Yena Aruna perfectionne son approche du portait et de la couleur dans des toiles où ses multiples références culturelles se rencontrent et s’épousent. On distingue tantôt des inspirations pop, tantôt des influences africaines, tantôt un rappel aux cultures asiatiques autant modernes qu’ancestrales.
La technique traditionnelle du sumi-e 墨絵 “peinture à l’encre” (ou également suiboku ga 水墨画 “image à l’eau et à l’encre”) dessine les contours d’un visage que le collage vient perturber pour mieux souligner.
Yena Aruna introduit également dans ses oeuvres sa nouvelle signature: un tampon traditionnel japonais à l’effigie d’un gibbon et d’un macaque. Toujours en recherche de symbolique et de transgression des ordres établis, Yena Aruna se réapproprie ces figures singesques à connotation négative pour un homme et artiste noir, et les détourne pour embrasser pleinement ses racines. L’acte de réappropriation se dédouble pour devenir un hommage à la culture asiatique si chère à l’artiste, dans laquelle le singe est élevé au rang de messager entre les dieux et les Hommes.
Un peu plus sur l’artiste :
Né en 2001, l’artiste franco-malien Yena Aruna s’est fait connaître pour son approche moderne et coloré du genre classique du portrait. Enfant d’une génération plus cosmopolite que jamais, Yena Aruna baigne dès le plus jeune âge dans un environnement où la culture est-asiatique et notamment nippone est néanmoins prédominante, riche d’inspirations et de références. Aujourd’hui adulte mais aussi artiste, Aruna mêle ce bagage culturel venu d’Asie à ses racines africaines et européennes pour créer des tableaux où ses inspirations s’entrelacent pour créer un mélange chatoyant. En constante recherche d’amélioration et de découvertes dans son travail, un premier voyage initiatique au Japon en 2019 lui ouvre les portes des techniques artistiques d’Asie de l’est qu’il s’emploiera à apprendre et incorporer dans son art. Témoin d’une société morne et individualiste, son travail se veut optimiste:
“Je veux à travers mes portraits, représenter l’homme moderne pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente aux yeux des autres”.
[Source : communiqué de presse]
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