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Festival Photo Martagny : l’édition 2024 du rendez-vous incontournable de la photographie dans l’Eure ouvre le 22 juin !

Le village de Martagny, niché dans le Vexin Normand (Eure), se prépare à accueillir la 7e édition du Festival Photo Martagny, du samedi 22 juin au dimanche 1er septembre 2024. Cette année encore, ce sont 7 photographes de renom qui présenteront 180 tirages photos en grand format dans 5 hectares de verdure : Maurice Renoma, Alexandre Sattler, Maxime Crozet, Francis Leroy, Cyrielle Sicard, Philippe Blondel et Mathieu Douzenel.

C’est dans le cadre verdoyant de Martagny, petit village paisible du Vexin normand dans l’Eure, et en bordure de la forêt domaniale de Lyons que se déroule la 7e édition du Festival Photo Martagny, rendez-vous incontournable de l’été pour les nombreux amateurs ou passionnés de photographie.

En tout, ce sont 5 hectares de verdure qui sont aménagés avec 8 à 10 expositions de photos en grand format, réalisées par des photographes de renom venus de tous horizons et offrant aux visiteurs une richesse et une diversité à chaque fois renouvelées. Le Festival Photo Martagny est notamment porté par la municipalité et l’implication forte des habitants et des nombreux bénévoles enthousiastes qui s’organisent et vivent à l’heure du festival pendant tout l’été.

Le Festival Photo Martagny s’inscrit dans un territoire normand dynamique, porté cette année par le 80e anniversaire du débarquement et la préparation des équipes aux Jeux Olympiques 2024.

Le Festival représente ainsi un facteur d’attractivité et de développement du territoire qui va bien au-delà du champ culturel, en faisant rayonner l’Eure au niveau national mais aussi européen. En effet, le Festival Photo Martagny a été nominé (parmi 85 candidatures) dans la catégorie Patrimoine Tourisme pour remporter un trophée aux Étoiles de l’Europe en Normandie, événement novateur qui récompense les projets exemplaires.

Festival Martagny 2023 © Vincent Krieger

Les expositions

Modographe – Maurice Renoma, invité d’honneur du Festival Martagny 2024

Considérant la mode comme une forme d’art à part entière, Maurice Renoma exprime à travers le vêtement une vision originale et libérée de tout préjugé esthétique. Depuis ses débuts de styliste, il fait éclater les codes en injectant la notion d’esthétisme dans le vêtement au-delà du fonctionnel, explorant l’androgynie et le brassage des genres.

© Maurice Renoma

Au début des années 1990, Maurice Renoma développe une passion pour un nouveau moyen d’expression : l’image. Son parcours se présente comme une suite continue d’expériences et de productions visuelles sur des supports différents : il passe de l’argentique au numérique, du noir et blanc à la couleur, du nu au paysage et à la nature morte. Il enregistre des images et quelque temps plus tard, les retravaille sur un écran, les remonte, les recycle. Farouchement indépendant, Maurice Renoma cultive une image brute bien à lui, qui propose une mythologie du corps et de ce qui l’entoure. Il s’agit de donner forme à l’intime loin des codes de la représentation classique, d’où l’hybridation qui parcourt son œuvre et la mise en application de modes de figuration singuliers. En mode comme en photographie, Maurice Renoma est adepte de la transgression, du recyclage et de la transformation.

Ecoliers – Alexandre Sattler

Photographe-voyageur humaniste, Alexandre Sattler s’inspire de la différence et capte de son regard empli de tendresse des instants de vie, des regards profonds et des sourires communicatifs pour dévoiler au spectateur, la beauté et la richesse des peuples lointains.
Ses différentes missions auprès d’ONG lui ont permis de mettre en lumière la soif d’apprentissage de ces écoliers, dont les moyens matériels sont parfois réduits au strict minimum.

© Alexandre Sattler

Roadscapes – Maxime Crozet

C’est au cours de ses longs et riches périples que la passion de Maxime Crozet pour la photographie s’est développée, jusqu’à prendre une place centrale dans sa manière d’explorer le monde. À travers ses clichés, issus de la richesse de ses rencontres, son regard nomade illustre la diversité anthropologique, documentaire ou encore affective du portrait et son travail s’articule autour des thèmes de l’errance, de l’identité et des frontières.

© Maxime Crozet

Songe de plage, sable mouvant & champs marins – Francis Leroy

Après avoir passé 25 ans dans l’industrie, c’est en 2007 que Francis Leroy devient photographe professionnel avec son travail diffusé par l’agence Hémis. Ses sujets de prédilection sont les paysages vus du ciel privilégiant les lumières particulières ou des sujets plus graphiques ou minimalistes, ainsi que les scènes de vie, les paysages et portraits de rencontre dans les pays qu’il parcourt. Il a été élu photographe de l’année 2023 par le Tokyo Foto Awards (TIFA).

Francis Leroy

Opération Lynx : protéger ensemble les frontières de l’Europe – Cyrielle Sicard

Le sergent Cyrielle Sicard est photographe militaire. Elle livre dans ce reportage un témoignage inédit de l’engagement de l’armée française en Estonie, au sein de la mission de présence avancée renforcée de l’OTAN dans les pays baltes.

© Cyrielle Sicard

Errance vulnérable – Philippe Blondel

Franco-allemand ayant grandi au Canada, l’œuvre de Philippe Blondel se caractérise par l’exploration de sa propre identité à travers l’intimité des autres et l’imaginaire qu’il peut avoir d’une culture, d’un peuple ou d’une région géographique. Sa série “Errance vulnérable” est issue de ses trois années au Burkina Faso (2021- 2024).

© Philippe Blondel

La France s’amuse – Mathieu Douzenel

Diplômé de l’École de Photographie de Paris en 2001, Mathieu Douzenel devient photographe indépendant et multiplie les collaborations avec des agences de communication (Textuel) et avec la presse (Libération, Le Point, La Croix etc.) Hormis ses carnets-photos, sorte de notes instinctives, sa principale activité est le reportage, une photographie hantée par les questions de société, de territoire et de mémoire.
Après ces années de reportage, Mathieu décide de recentrer son travail sur l’inscription de l’Homme dans son espace. Il se tourne donc vers la photographie de paysage et pointe la transformation de la nature par l’Homme, comment l’Homme s’inscrit dans le paysage, le modèle, en se l’appropriant et en le soumettant.

© Mathieu Douzenel

Le Festival Photo Martagny s’engage également en faveur de l’inclusion en mettant en avant les travaux artistiques photographiques de jeunes handicapés résidents à l’IME de Montroty (trompe-l’œil, street art, graffiti et compositions sans concession). De plus, une promenade ludique et pédagogique a été aménagée pour sensibiliser le public à la faune locale. Des photos des habitants du marais seront exposés grandeur nature.

[Source : communiqué de presse]

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