Le quartet parisien Retriever présente leur nouvel album “A Room Outside” au Café de la Danse
Après un premier EP très remarqué, porté par le succès du single “Purple”, le quartet parisien Retriever publie son très attendu premier album. En dix titres doux et sophistiqués, “A Room Outside” caresse des rêves pop avec un beau sens du groove et des architectures sonores claires et accueillantes. Marqué par une méthode d’écriture très organique, “A Room Outside” fantasme la côte Ouest des Beach Boys et du cool jazz à la lumière de sons hérités de la French touch. Une leçon de pop au déhanché lascif.
A Room Outside, une pièce à l’extérieur : difficile d’imaginer meilleur titre pour définir cet espace intermédiaire où se lovent les chansons de Retriever. Le vertige des grands espaces, le confort d’un cocon rassurant, comme symbole des contrastes qui donnent à ces dix chansons leur saveur si particulière.
Retriever naît au fil de quelques mois, entre 2019 et 2020, quand les membres du groupe Filago cherchent quelle suite donner à leur album Dance Ordinaire (2018), avec l’envie de tester de nouvelles méthodes de travail et des sonorités différentes. Le résultat est si éloigné de leur terrain de jeu habituel, qu’un changement d’identité s’impose. Retriever est né et, comme son nom l’indique, il sera doux, joueur, fidèle et serein.
Les membres de Retriever ont des formations, des parcours et des goûts différents, oscillant entre rock, jazz et musique classique. Leur entente parfaite donne à A Room Outside la particularité peu commune de former un ensemble à la fois homogène et éclectique, où titres atmosphériques et morceaux plus dansants sont portés par une même attention au son et aux arrangements, entre claviers analogiques, cor, bugle, traitement sonores, boites à rythmes, samples et field recordings. De la même façon, et c’est précieux, les références du groupe ne sont pas explicites : libre à chacun d’y reconnaître l’élégance de Japan (le groupe de David Sylvian), la mélancolie pop moderne du trio canadien Men I Trust ou encore les composants électroniques de la French touch. Une dernière piste qui prend un sens particulier quand on sait qu’Alex Gopher a masterisé A Room Outside.
De tubes immédiats, Jaguars, Air, Solid Gold ou le single Yellow Kimono, en titres plus downtempo, la poignante Dirty Fins et la parfaitement solaire Murmur, se dégage un parfum entêtant et rare, propre aux disques situés au point de jonction entre sophistication et évidence, recherche et trouvailles, risque et confort. Comme un idéal pop.
En concert le 20 mars au Café de la Danse, réservez vos places ici
[Source : communiqué de presse]
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