“Que sur toi se lamente le Tigre”, à découvrir absolument au Théâtre de la Tempête !
Parce qu’elle est tombée enceinte sans être mariée, une jeune femme va mourir. Écrite comme une tragédie classique, cette pièce raconte un crime d’honneur au sein d’une famille irakienne de nos jours.
L’autrice Émilienne Malfatto a vécu en Irak où elle a exercé en tant que photojournaliste avant de signer ce texte coup de poing. Les voix y sont lumineusement enchâssées. Celle de l’héroïne, amoureuse sacrifiée, celles des membres de sa famille et enfin la voix millénaire du Tigre, témoin lucide et désespéré du chaos et de la folie des hommes. Aveuglé par le poids des traditions, chacun des protagonistes confie ses doutes et ses certitudes quant à l’issue de cette fatale journée. Adepte d’un théâtre qui fusionne tous les arts, Alexandre Zeff met à vif les mots d’Émilienne Malfatto pour mieux dénoncer la condition des femmes dans notre monde contemporain. Un spectacle hybride, poétique et cathartique, une grande polyphonie des corps et des langues.
d’après le roman Que sur toi se lamente le Tigre d’Emilienne Malfatto, Éditions Elyzad
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...