Le petit livre d’Anna Magdalena Bach, la nouvelle pépite de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Anna Magdalena Bach, la deuxième femme de Jean-Sébastien Bach, l’épousa à l’âge de vingt ans et lui donna treize enfants dont cinq survécurent.
Chez les Bach, on parle et on vit musique ! Malgré les épreuves : la mort des enfants, le manque de reconnaissance, les soucis d’argent… elle est le coeur battant de cette famille hors normes. Cantatrice avant son mariage, Anna Magdalena reste musicienne ensuite. Dans leur maison de Leipzig, elle apprend le clavecin, un peu l’orgue, et effectue des travaux de copie pour son mari.
Le petit livre d’Anna Magdalena Bach rend hommage à cette figure, peut-être oubliée, d’une famille hors normes, en s’inspirant du deuxième petit livre de musique offert par Bach à sa femme.
La dramaturge et metteuse en scène Agathe Mélinand s’inspire de Notenbüchlein paru en 1725 et du film Chronique d’Anna Magdalena Bach, réalisé en 1968 par Jean-Marie Straub et Danièle Huillet. Elle nous raconte le Notenbüchlein tenu par toute la famille qui se feuillette comme un album de photos en musique. Une musique pour apprendre, s’amuser, recommencer… Si Bach, génial pédagogue, y est très présent, le carnet comprend aussi des pièces des fils Bach, de Couperin et de Telemann.
À propos de Chronique d’Anna Magdalena Bach, un des plus beaux films de musique, une œuvre brutale et douce, austère et voluptueuse. Straub disait : « Je crois qu’on avait d’abord envie de raconter une histoire d’amour ». C’est donc un spectacle sur la musique, l’amour et la musique, l’amour de la musique. Comment on la fait, comment on l’apprend, comment on la vit, quand votre père, votre professeur, votre mari est… Jean-Sébastien Bach.
Sur scène, Agathe Mélinand compose avec deux comédiennes, Christine Brücher et Fabienne Rocaboy, et deux instrumentistes, Béatrice Martin et Charles Lavaud. Il y a un piano, un clavecin et un clavicorde, comme ceux que Bach aimait tant, des lampes un peu partout. Comme à la maison. Il n’y a pas de costumes d’époque. Et comme, chez les Bach, on vivait et on jouait avec et pour les enfants, c’est aussi un spectacle pour les enfants.
[Source : communiqué de presse]
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