Un week-end à l’Est… en plein Paris !
Célébrant les cultures des pays de l’Est pour la septième fois, le festival “Un week-end à l’Est” a décidé de mettre à l’honneur, pour cette saison, les richesses de Tbilissi, capitale de la Géorgie. Ayant comme mantra la découverte et les échanges mutuels entre les deux Europes pour lesquelles “a priori” tout oppose et favorisant l’enrichissement culturel, artistique, ce rassemblement s’étendant du mardi 21 novembre au lundi 27 novembre, était un beau point de départ pour tous les curieux de la capitale. Se focalisant sur 6 dimensions à la fois cinématographique, littéraire, musicale, architecturale, théâtrale et picturale, il aura permis de mettre en lumière les richesses de la région choisie.
Artistik Rezo vous aura donc couvert la soirée du mercredi 22 novembre avec le concert des Chamgeliani Sisters accompagnées de leurs amis au sein de la chapelle des Petits-Augustins dite chapelle des Beaux-Arts de Paris. Vêtues d’habits traditionnels aux couleurs rouge, bleu et vert, Ana, Eka et Madona Chamgeliani ont commencé leur représentation seules, sur la scène rectangulaire située au fond de la nef. Cadre idyllique pour tout amateur d’art grâce aux copies de Michel-Ange disséminées un peu partout et notamment d’un immense Jugement Dernier jonché dans l’obscurité accompagné d’un Colleone de Verrocchio et Leopardi nous faisant face à eux deux, le tableau semblait aller de pair avec l’osmose du moment. Ainsi, et connu pour son chant polyphonique classé au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, la Géorgie alterne entre répertoire profane et sacré.
Les Chamgeliani Sisters alors complétées par Levan Bitarovi et Zoé Perret, ont interprété des chants originaires de Svaneti et d’autres régions géorgiennes, passant d’une ballade en hommage à deux frères héros dite Sozar Tsio à un chant inspiré de la mythologie svane sur l’histoire d’amour entre un chasseur et la déesse Dali dit Bail betkil à une ode à la nature des montagnes de Tusheti dit Shen chem tusheto. Quelques instruments passèrent également devant nous comme le chonguri et le chuniri. Dès lors, le son était correctement réglé, nous permettant de saisir plus aisément les nuances de ce chant ancien à la confluence du populaire et du solennel dans ce lieu sacré.
La soirée se termina d’une agréable manière où tous ensemble, public et artistes, nous nous mirent à chanter de concert.
Nous souhaitions donc remercier le festival ainsi que l’agence de communication Heymann Associés pour leur accueil et confiance donnée !
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