Tuerie et son album “Papillon Monarque” lauréat du Prix Joséphine des artistes 2023 !
Ce mercredi 27 septembre, au cœur de la Maison de la Radio, “Papillon Monarque” de Tuerie a été élu album de l’année par le jury d’artistes du Prix Joséphine, présidé par Eddy de Pretto. Il succède à November Ultra.
Avec Papillon Monarque, Tuerie confirme ses liens avec le gospel amorcés dans son précédent projet. Le rappeur expérimente avec les sonorités du jazz ou de la folk qui viennent se mélanger à celles du hip hop. Tuerie partage ses blessures intérieures dans des refrains chantés mais convoque son identité première de rappeur dans des morceaux kickés avec style. Imbibé de nostalgie, il partage nombre de souvenirs, revers et victoires, un vécu d’artiste et ses contradictions.
“En orfèvre de textes tour à tour crus et méditatifs, Tuerie partage ses blessures personnelles dans un chant teinté de feeling soul et gospel tandis que son identité première de rappeur resurgit le long de morceaux de bravoure kickés avec style et aplomb. L’artiste de Boulogne-Billancourt, à qui aucune limite ni frontière artistique ne saurait être opposée, brasse les sonorités du jazz ou de la folk avec les cadences du hip hop” selon les organisateurs du prix Joséphine.
À propos de l’artiste
Quoique Tuerie ait grandi à Boulogne-Billancourt, place forte du rap français réputée pour la dureté de ses textes et ses démonstrations techniques, il ne s’est jamais fondu dans cet héritage. Parce qu’il n’y avait pas que du rap dans ses écouteurs. Le rock fusion, la musique alternative et les accents du gospel rythment autant son quotidien que les légendes de sa ville, au rang desquelles Booba ou Salif. Il commence à faire de la musique à treize ans, qui se veut libre et sans frontières. Avec l’aide de son label Foufoune Palace, Tuerie sort Bleu Gospel (2021) un album dévoilé en plein confinement. En racontant son histoire personnelle et une partie de celle de sa famille, Tuerie réalise qu’il n’a jamais touché autant de personnes qu’en se faisant introspectif. Magie des paradoxes ? Ce nouveau projet Papillon Monarque est donc une nouvelle porte d’entrée vers un artiste en constante évolution.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...