Hellfest 2023 : vendredi 16 juin (partie II)
Et c’est donc reparti pour un deuxième jour au Hellfest ! Ce fut la journée où je couvris le plus de groupes alors ne tardons plus et commençons ! \m/
Belenos
Sans grande surprise, je repris mon chemin vers la Temple pour débuter la matinée avec Belenos, un one man band français de black metal celtique que je suis depuis quelques années maintenant. Sans souffler, le groupe arriva avec une fureur telle que nous étions directement pris dans une tempête d’instruments et d’énergies indomptables. Comme très souvent devant cette scène, le public était au rendez-vous et savait pourquoi il était là, sûrement pour capturer un moment, ne serait-ce qu’un instant, d’évasion brutale mais totale avec ce qui nous entoure habituellement.
Escape The Fate
Direction, après cela, une des Mainstage pour capturer un groupe de metalcore américain aux tournants screamo, Escape The Fate. Je dois reconnaître que l’emo qui sommeillait en moi était bien contente de se retrouver devant, et c’était bien loin d’être vraiment terminé au regard de la programmation de cette année ! Mais bref, quoi qu’il en soit, le groupe réussit à partager ses plus beaux screams parsemés d’élans plus pop pour le plaisir des anciens comme des nouveaux.
ACOD
Retour à la Temple pour capturer un groupe français de black metal alliant du death que j’attendais de voir depuis longtemps, ACOD ! Autant vous prévenir de suite, vous ne verrez pas double, j’ai juste eu beaucoup de mal à choisir, n’est pas Balance qui veut, entre jouer sur les couleurs naturelles ou accentuer la profondeur de ce qui se dégageait en y ajoutant du noir et blanc tellement les photographies fusaient ! Car oui, qu’est-ce qui ressortait concrètement de ce groupe venant tout droit des profondeurs ? Des pointes qui lacèrent, s’agitant au gré d’un black puissant mais dompté par un death plus calme et incisif ; du pur bonheur !
Mod Sun
Rebelote, c’est en revenant sur une des Mainstage que j’allai voir Mod Sun, artiste américain reconnu sur la scène pop punk. Célèbre pour ses titres mêlant instrus rap et rock en ayant notamment collaboré avec MGK, il me fallait le voir au moins une fois. Néanmoins, et honnêtement, je fus un peu déçue de ce qui se dégagea de son set. Les musiciens avaient la pêche mais le petit “plus” nécessaire à rendre un concert extraordinaire manquait. Terminons sur une note positive, le son était bon et le public en redemandait ! Par ailleurs, et ajoutons également que plus tard, l’artiste joua un de mes morceaux préférés, à savoir Iris des Goo Goo Dolls où, alignement des planètes, une demande en mariage fut réalisée en plein moshpit, n’est-ce pas romantique !?
Skid Row
Voir Skid Row, c’est fait. Me rappelant mes années lycée, j’étais tellement contente de les voir enfin, et je ne fus pas désappointée, au contraire ! En effet, le groupe de hard rock américain est sur le devant de la scène depuis les années 1980 et même avec ce changement de line up comme il est courant d’en rencontrer, le nouveau quintet a su faire peau neuve tout en gardant le meilleur. Chaque musicien se donnait totalement pour retranscrire au mieux la patte de ce classique du genre. Alors… let’s rock !
Motionless In White
Les voir évoluer de la salle du Trabendo à l’une des Mainstage, et pour leur troisième fois, c’est plaisant ! Groupe américain mêlant des tendances metalcore et “metal gothique” voire industriel, Motionless In White a un style bien reconnaissable, frôlant avec le kitch mais jamais jusqu’à l’excès, au contraire, restant dans la maîtrise et l’ambivalence d’une violence assumée aux airs plus calmes et savoureux ; leur prestation n’en dérogeait pas, offrant donc un show intense.
Alter Bridge
Place, maintenant, à un autre pilier du genre et né au début des années 2000, Alter Bridge. Groupe américain de rock alternatif dans lequel se mêle du grunge et du hard rock, c’est avec leur essence d’origine qu’ils arrivèrent sur scène, toujours avec la même poigne et détermination pour le plaisir de tous !
Papa Roach
Dans la même lignée, nous restons donc sur les Mainstage pour aller shooter Papa Roach ! Groupe américain et mythique de metal alternatif alliant du nu, grunge et hardcore, le quatuor a su faire vibrer les planches sans aucun problème, encore une fois, et cela pourrait paraître redondant, mais le public était au rendez-vous, des passionnés pour des passionnés !
1349
Retour sous la tente la plus sombre pour aller photographier un groupe de black metal norvégien, 1349. Ne tergiversons pas, c’est brutal, bruyant, encombrant, mais tellement satisfaisant. Paré d’un corpse paint traditionnel, l’ensemble est saisissant, déciment presque tout sur son passage… comme la peste !
Gorgoroth
On reste sous le même habitacle lugubre pour aller voir un autre groupe de black metal norvégien, Gorgoroth. Y’a du grain, c’est noir, légèrement blanchâtre, abrupte et amer. Rien n’est fait pour vous retenir mise à part, et sûrement, leur musique directe et sans ambages !
Venom Inc.
Continuons sur cette même scène avec un autre pilier de la scène black metal, et ayant donné le nom à celle-ci, aux tournants également thrash et heavy, j’ai nommé : Venom Inc. ! Il était logique de les voir en vrai, oui. Recevoir une telle décharge électrique, électrisante et passionnante d’un groupe de cette envergure, présent, originellement, depuis des décennies, a donc été chose faite !
Sum 41
Que dire ? Groupe de pop punk/rock canadien, Sum 41 est littéralement un monstre de la scène mais pas que, respecté pour son énergie et son savoir-faire qui met tout le monde d’accord, partisan du genre ou non. Comment ne pas penser à nos moments de rébellion, de conquête mais également d’amour et de tristesse sans une mélodie du quintet ? Une ode à la nostalgie, assurément, mais à l’avenir aussi, ne perdons pas espoir, jamais !
Quelle journée ! Mais quelle chance d’avoir pu shooter autant de groupes reconnus pour leur talent, et notamment lorsque vous savez que c’est une dernière pour certains…! Qu’importe, l’émotion était bien présente et se perpétua les deux autres jours alors à très vite pour la partie III !
P.S. : De par ma taille et mon objectif, je n’ai pas pu prendre, tout le temps, les musiciens positionnés trop au fond des scènes, inatteignables donc, et gêner les autres photographes accrédités.
P.S. 2. : Par ailleurs, et le site sur lequel ce report est publié, ne peut contenir des photographies de 2Mo maximum, d’où la perte de qualité, malheureusement, idem. Mais merci à tous pour vos conseils, photographes comme non photographes !
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