Ozmo présente “L’Anneau Olympique entre Apollon and Daphne” dans le cadre du Festival Planète Périphérique
“À l’occasion du Festival Planète Périphérique, organisé par l’association RAS avec le soutien de la Mairie du 20eme et de RIVP, j’ai eu la possibilité de créer une intervention artistique sur les parois extérieures d’un bâtiment situé dans le 20eme arrondissement de Paris.
L’immeuble, placé au cœur de la cité Python-Duvernois à Porte de Bagnolet, présente des caractéristiques formelles et un contexte particuliers, qui ont été sources d’inspiration pour mon projet. La façade principale est riche en balcons, fenêtres et piliers, j’ai donc cherché une solution pour intégrer tous ces éléments dans l’œuvre : un grand anneau rouge feu.
Pour mon œuvre – dont le titre est L’Anneau Olympique entre Apollon and Daphne – j’ai donné un nouveau contexte à l’œuvre Daphné poursuivie par Apollon, deux statues crées par Nicolas et Guillame Coustou pour le Parc du Château de Marly, exposées depuis 1940 sur la terrasse du Musée du Louvre.
Les sculptures, idées et disposées originairement en une course parallèle, sont maintenant représentées sur les deux extrémités opposées du bâtiment. Chacune sur un de deux pignons latéraux, comme dirigées en directions opposées, elles sont touchées et entourées par le grand anneau rouge qui domine la façade, nuancé comme une inscription lumineuse au néon.
Cet élément, qui se développe le long de deux axes de balcons, est le vrai protagoniste de l’intervention. Est-il une allusion au très fréquenté Boulevard périphérique de Paris, qui s’étend au-dessous de l’intervention? Ou plutôt une réponse aux immenses insignes publicitaires du bâtiment en face ? Renvoie-t-il peut être à un fil rouge ? Ou évoque-t-il une piste, un parcours, une orbite ? Et enfin, quelle est sa relation à l’anneau rouge olympique cité dans le titre ?
L’Anneau Olympique entre Apollon and Daphne s’offre au passant à la fois comme un élément de court circuit et d’harmonisation dichotomique. Entre les deux figures mythologiques, entre les deux parois du bâtiment, entre les concepts de centre et de périphérie, ou encore entre notre perception du Street art, du graffiti et de l ‘art contemporain dans le contexte urbain.
L’œuvre sera présentée le 13 avril pendant le Festival Planète Périphérique, qui a réuni pendant un mois de création une centaine d’artistes pour réaliser fresques, installation et interventions sur 3000 mètres quarrés d’appartements.
Elle sera visitable gratuitement sur entrée libre jusqu’au 7 mai 2023.”
– Ozmo
[Source : communiqué de presse]
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