The Tallest Man On Earth en concert à La Cigale pour son futur album le 26 avril prochain
The Tallest Man On Earth – le projet du musicien suédois Kristian Matsson – annonçait récemment la sortie de Henry St., son premier album en quatre ans, à paraître le 14 avril 2023 via le label ANTI-.
En parcourant le monde durant une bonne partie de la dernière décennie en tant que The Tallest Man On Earth, Matsson a invariablement captivé le public en jouant de « chaque centimètre de sa longue guitare, arpentant la scène, s’accroupissant ou portant haut son instrument…» (The New York Times). En 2020, Matsson quitta New York pour revenir à sa ferme en Suède où il noya ses pensées (noires) en faisant pousser, de manière obsessionnelle, des légumes dans son potager (!).
L’inspiration pour écrire des chansons ne lui vint pas aisément durant cette période de solitude collective imposée. Et quand elle lui vint, elles ne produirent chez le songwriter que des commentaires portant sur la sombre période de la pandémie. Ce n’est que vers la fin de l’année 2021, alors qu’il avait repris les tournées, que l’inspiration revint, pour de bon. “Quand je suis en mouvement, je peux plus facilement être à l’écoute de mon instinct, je peux rêver de nouveau. Quand j’ai finalement pu tourner de nouveau, j’ai commencé à écrire comme un dingue”. Il s’est ainsi retrouvé avec un paquet de nouvelles chansons, ce qui allait devenir Henry St, un album qui voit Matsson explorer son optimisme forcené ou “comment évoluer en tant que personne dans ce monde ».
Faisant suite à Dark Bird Is A Home (2015), son “disque le plus personnel… surréaliste et onirique” (Pitchfork) et l’auto-produit I Love You, It’s a Fever Dream en 2019, Henry St., le sixième album de The Tallest Man On Earth, est la toute première fois que Matsson fait appel à un groupe pour enregistrer un disque. “Durant toute ma carrière, j’ai toujours plutôt été du genre do it yourself, principalement parce que je ne savais pas vraiment ce que je faisais et où j’allais: du coup, je préférais faire tout moi-même ». Cette fois, ressentant le besoin de l’énergie que seul un collectif peut générer, Matsson décida d’inviter ses amis à le rejoindre en studio pour jouer sur ses nouvelles compositions.
Ainsi, Nick Sanborn, du duo électronique Sylvan Esso produisit l’album, avec la participation de Ryan Gustafson (guitare, lap steel, ukulele), TJ Maiani (batterie), CJ Camerieri de Bon Iver (trompette , cor), Phil Cook (piano, orgue), Rob Moose de Bon Iver & yMusic (cordes) and Adam Schatz (saxophone), tous autour de Matsson qui se chargeait du chant et des guitares. “Ils ont rendu tout possible et ont compris ce dont mes chansons avaient besoin: des sons que je n’aurais jamais eu l’idée de créer moi-même. Nous avons, du coup, enregistré la plupart de ces chansons live dans le studio, en expérimentant, sans oeillères, et en prenant un plaisir fou à le faire”.
[Source : communiqué de presse]
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